Le disque dur d’un ordinateur est un lieu révélateur de la personnalité de celui qui l’utilise. Il en est le miroir. Dossiers, sous-dossiers, fichiers, tous témoignent des centres d’intérêt de la personne et de sa capacité à les articuler les uns par rapport aux autres.
Au fil des années, Christian Montfalcon a créé des séries, des ensembles, des recueils.
Certains se retrouvent à la une de ce site internet, comme les Brevissimo et les commentaires d’Evangile.
D’autres, plus modestes et moins connus, se retrouvent dans cette partie Recueils.
Ils montrent l’amour de l’écriture de Christian Montfalcon, son ouverture à la pensée de l’autre, son attachement à une terre, son enracinement dans une société, sa référence constante à l’Histoire.
Mais il y a plus.
En humble serviteur du Christ, Christian Montfalcon n’a eu de cesse de vivre d’une foi incarnée, pleinement humaine, hautement spirituelle, fortement partagée car l’être humain ne vit que dans la relation qui le fait être.
Vincent Feroldi
Je n’aurai jamais si bien compris qu’aujourd’hui le rôle instituant des documents.
Lorsque Charles Paliard [NDLR : prêtre du diocèse de Lyon] et les autres travaillent comme des forcenés pour produire des documents valables et intéressants, ils orientent tout un courant. Leur impact est beaucoup plus grand que s’ils se bornaient à parler.
Ils ont induit, en France, un courant irréversible ; la production de documents captivants fait plus pour l’évolution d’une société qu’une série de discours !
Cela repose, pour moi, toute la question du livre et du journal !
Produire un document, par ailleurs, c’est arracher de soi-même l’essentiel du message, c’est quitter l’approximatif du dialogue pour viser à une certaine rigueur.
Si nous aimons peu écrire c’est, vraisemblablement aussi, que nous aimons peu travailler et qu’il nous est insupportable de relire notre prose lorsqu’elle est chaotique et sans finalité.
A l’équipe fédérale, aux Répondants, à Penouel, nous parlons beaucoup et produisons peu. Cela vient, sans doute, que nous sommes malhabiles et peut-être paresseux !
Mais n’avons-nous pas peur « d’instituer » et de livrer à la critique publique quelque chose de nous-mêmes qui dure plus qu’une parole ?