Le Seigneur fit pour moi des merveilles
Marie répond à la salutation d’Élisabeth en proclamant sa joie.
Elle reconnaît qu’elle est :
Le Seigneur fait pour elle des merveilles.
Elle dépasse l’effroi d’être choisie. Son cœur chante d’allégresse. Elle magnifie le Seigneur et reconnaît sa sainteté. Il faut beaucoup d’audace ou d’humilité pour oser proclamer à haute voix que « toutes les nations me reconnaîtront bienheureuse » (Luc 1, 48).
La grandeur est à la fois :
Elle ne se monte pas le cou. Pauvre et obéissante, Marie vit en vérité et reçoit le don de Dieu avec simplicité : elle est pur accueil. Elle va laisser grandir en elle la semence de Dieu. A maturité, elle la mettra au monde, elle la donnera au monde, elle la livrera à l’humanité. À sa manière, elle collabore au grand dessein de Jésus, son Fils.
Discrètement, pour qu’il grandisse, elle ne lui fait pas d’ombre, elle ne le possède pas. A l’occasion, elle le réprimande, l’écoute, l’accompagne, partage son agonie. Fidèle jusqu’au bout, elle est parmi les apôtres au Cénacle.
Humble, comblée, fidèle, elle grandit sans bruit jusqu’à l’éternité. Sans gloire apparente, elle devient pour toujours une femme de lumière.
De ce très court regard sur Marie, quelques conclusions apparaissent :
1 janvier 1999
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