Matthieu 9, 27-31

7 juillet 2012

Deux « aveugles » suivent Jésus en l’implorant. Ils désirent voir. A cause de leur foi, Jésus les guérit et leur recommande la discrétion. Eux sont si contents qu’ils ne peuvent s’empêcher de parler de Jésus qui fait « voir » ce que l’on ne voyait pas. La joie donne la Parole. Nul ne garde pour soi seul son vrai bonheur.

6 décembre 2013

Christ vit en nous et notre foi en Lui nous ouvre à une sorte de clairvoyance personnelle et collective sur le monde et ses habitants. En Lui et avec Lui, nous assumons avec courage toutes les ambigüités de la réalité humaine, sans doute pour l’améliorer avec tous nos frères et sœurs en humanité, mais, pour ce qui nous est spécifique en tant que baptisés, en faire des bouquets de pardon, de tendresse, de sollicitude, pour l’offrande reconnaissante et le chant du merci.

5 décembre 2014

Suivre Jésus en criant  « Prends pitié de nous » est une démarche inspirée par la foi. Il ne manque que le dialogue en vis-à-vis avec la personne du Christ pour que les yeux s’ouvrent et que le monde sorte de l’obscurité. La consigne est respectée, le miracle est tu, la propagande bannie, mais les aveugles devenus clairvoyants « parlent » de Jésus. Croire. Demander. Suivre. Dialoguer avec lui. Voir Jésus et en parler.

4 décembre 2015

C’est à l’intérieur de la maison, dans l’intimité du Seigneur, que s’établit le dialogue sur la foi et la guérison pour voir. Christ n’a pas besoin de propagande, de communication tapageuse, pour ouvrir les yeux de la contemplation. Il suffit de suivre le Ressuscité dans la maison qu’il habite, c’est-à-dire en nous-mêmes, pour que s’amorce le dialogue de la clairvoyance qui aboutit à la lumière. Les deux aveugles guéris ne peuvent se taire. Ils parlent non pas du miracle mais de Lui.

2 décembre 2016

C’est dans l’intime de la maison que le Christ nous guérit de nos aveuglements collectifs. Il ne s’agit pas de courir les rues pour que Jésus nous ouvre à la lucidité. Pas de tambour, ni de trompette, pas de propagande tapageuse, pas d’enrôlement par le merveilleux, il suffit d’un colloque vrai et confiant à plusieurs en présence de Jésus pour accéder à la clairvoyance. Après la conversion, chacun expliquera à son entourage comment et pourquoi la foi a fait la lumière dans sa conscience. Joie de voir et de raconter.

7 décembre 2018

« Qu’est ce que je peux faire pour vous ? » dit Jésus aux deux aveugles qui l’ont suivi et qui sont maintenant avec lui dans sa maison. « Croyez-vous vraiment que je suis à votre service ? ». Après leur réponse affirmative qui jaillit de leur cœur, Jésus les toucha : ils virent clair. Oui, il suffit de suivre Jésus jusque chez lui, et de répondre positivement à la proposition du don de la foi, pour voir et, dans la joie, dire à beaucoup que la foi permet de mieux distinguer les beautés du monde dans lequel on est « sorti » !

6 décembre 2019

C’est la foi qui ouvre les yeux sur soi, sur les autres, sur le monde, non seulement pour bien voir, mais aussi pour être attentifs et aussi bienfaisants dans son action réfléchie. Pourquoi le dire à tout le monde ? Jaser sur le merveilleux est superflu. Il suffit d’agir au grand jour sans se mettre soi-même en valeur. Humilité.

4 décembre 2020

Jésus a beau demander aux deux aveugles qu’il vient de guérir en les touchant, la discrétion absolue, les miraculés débordent de joie et ne peuvent se taire. Ils racontent alentour, à qui veut l’entendre, que Jésus s’est approché d’eux, leur a parlé, que leurs yeux et leurs cœurs se sont illuminés et qu’ils ont pu se guider personnellement. Ils ajoutent que Jésus leur a demandé une démarche de foi et l’autorisation de leur donner la Vue.