Matthieu 22, 15-21

19 octobre 2014

Jésus sait que les humains peuvent être pervers, mais ils les aiment tous. Il s’est incarné pour tous. Il ne désire pas leur châtiment, mais leur conversion. Avec bonté et patience, il parle à ceux qui lui veulent du mal sans leur faire de reproches. Il les fait réfléchir pour qu’ils ne se durcissent pas, mais s’ouvrent à la clairvoyance sur eux-mêmes, se nourrissent de bienveillance qui permet de découvrir la bienheureuse différence et découvrent le chemin de la conciliation.

22 octobre 2017

Dans son Evangile, Matthieu souligne l’impatience belliqueuse du roi. Marqué par la mentalité de son temps, Matthieu voulait sans doute effrayer ses contemporains qu’il jugeait discourtois. Il pensait ainsi les inciter à venir au banquet préparé pour les épousailles du Fils bien-aimé. Le Dieu que Jésus révèle est, pour chacun, un Père patient jamais déçu. De toute éternité il est présent, il accueille. Sa bonté n’est jamais prise en défaut. C’est toujours l’heure de venir. Dans l’éternité, on n’est jamais en retard. L’habit de fête n’est pas une belle tenue, mais une volonté droite, un cœur disponible, une offrande simple. On s’est « changé » pour venir à la fête.

18 octobre 2020

Depuis que la société humaine s’est organisée, les impôts font « discuter » et les ‘malins’ qui trouvent le moyen de rien payer, et les ‘braves gens’ qui disent se faire ‘plumer’. Les partisans d’Hérode qui n’aiment guère l’empereur Romain saisissent ce sujet irritant pour mettre en difficulté Jésus. Il s’agit ici en fait beaucoup plus que d’une simple question d’impôts mais du rapport à l’occupant romain. Le regard sur une pièce d’un denier va conclure le débat et ouvrir la question sur la laïcité. Chaque jour, le chrétien doit se situer et opter : avant d’être chrétien, le citoyen est laïc. Heureuse situation qui invite à tenir ouverte en soi une question primordiale ! Gardons-nous de la clore…

L’impôt dû à César

19 octobre 2014