Marc 1, 12-15

26 février 2012

L’Esprit nous pousse au désert pour l’affrontement entre notre désir profond et nos agitations troubles. Notre liberté est appelée à choisir. L’amour de Dieu et des humains se concrétise toujours dans la fidélité à nos résolutions.

22 février 2015

Vivre pendant plus de sept semaines avec « les bêtes sauvages » et la « compagnie des anges » dispose Jésus à la proclamation de la Bonne Nouvelle. C’est lui la Bonne nouvelle. Le temps du désert le prépare à laisser percevoir ‘qui il est’. Il ne va pas se former au Temple pour savoir prêcher et devenir « docteur ». Il ne transmet pas un savoir mais, simplement, une manière de vivre et une offrande du monde. L’Esprit repose en lui. Il en est de même chez les baptisés.

18 février 2018

« Jésus au Désert ». Jésus va séjourner au désert. L’Esprit qui l’habite le pousse dans cet espace de bêtes sauvages où s’affrontent Satan et les Anges. Ces êtres mystérieux vont s’affronter en lui. Le premier pour le tenter, les seconds pour le servir. Epreuve du combat intérieur qui précède la mission. Jésus n’échappe pas au choix. Pour lui, la retraite désertique aboutit à un acquiescement et au début d’une vie d’annonce de l’Heureuse Nouvelle. En chacun de tout humain s’étend un désert. Il est sain et saint d’oser s’y retirer pour choisir et re-choisir inlassablement la visée audacieuse de notre comportement baptismal.

21 février 2021

L’Esprit Saint « pousse » Jésus au désert. Il va faire une sorte d’apprentissage de fréquentation d’un monde puissamment hostile pour vivre la fidélité à sa mission. Avant de réaliser jusqu’au bout  prédication et offrande, il se prépare. Il devra faire coïncider en lui vie trinitaire et existence humaine. Ça commence mal : Jean, le baptiste, vient d’être arrêté. Il faudra qu’il se protège, sans pour autant négliger la proclamation de la Bonne Nouvelle. Contempler Jésus apprend à vivre en vérité la contradiction qui est au cœur du réel.