Luc 16, 1-13

22 septembre 2013

Le « gérant » mis en scène dans la parabole non seulement gaspille les biens du maître mais, de plus, il n’est pas honnête. Il triche. Il vole. Il abuse du bien d’autrui pour se faire des complices de duplicité. Ce serviteur n’est pas recommandable. Jésus se sert de ce « contre-exemple » pour apprendre à ses disciples à se méfier de l’argent qui peut tout corrompre. Il vaut mieux « œuvrer » dans le ‘bien véritable’, c’est là que l’on apprend à être soi-même, juste, intègre et digne de confiance. Les baptisés ne se servent pas des biens du Royaume de Dieu pour se faire des complices, mais des frères et des sœurs.

18 septembre 2016

L’argent n’est ni bon ni mauvais, mais il devient bon ou mauvais selon l’usage que l’on en fait et à quelle source on le puise ou de quelle carrière on l’extrait. L’argent est un marqueur de la vie spirituelle personnelle et sociale. Constamment, il interroge les consciences délicates sur la justice et sa répartition provoque le souci d’équité fraternelle. Son maniement délicat et dangereux ne doit pas nous le faire détester, ni nous le faire avidement désirer. Son usage doit devenir d’une manière ou d’une autre un débat des consciences, des cœurs, des intelligences.

22 septembre 2019

L’argent a un pouvoir énorme. Dans son gain comme dans son usage, il est facilement malhonnête. Il peut le pire et le meilleur. Il n’est acceptable que s’il est serviteur du cœur, de l’intelligence, de la justice, de la compassion, de la gratuité. Si on veut le dominer et le laisser à sa place, il faut avant tout proscrire de sa vie sociale le donnant, donnant. Si on donne, on n’attend rien en retour. Tout cela suppose qu’on le considère avec une grande attention franche et méfiante, qu’on le gère avec exactitude et précaution. Bref, dans la vie ordinaire, on doit veiller à ce qu’il ne devienne un dieu.

Paraboles

22 septembre 2013