29 octobre 2012
La femme était toute courbée. Elle ne voyait pas loin, tout juste le bout de ses pieds. Jésus la guérit. Droite, elle peut contempler l’horizon. Cela se passe un jour de sabbat. Un jour consacré à Dieu. Depuis le Christ, les baptisés ont progressivement réservé le dimanche de chaque semaine pour, ensemble, faire mémoire de la Résurrection et se réjouir d’être debout pour voir loin et se guider en pleine Lumière.
27 octobre 2014
Le jour du Sabbat est un jour réservé à Dieu, à la contemplation et à la vie fraternelle. Jésus prêche ce jour-là dans une synagogue. Dans l’assistance, une femme courbée, incapable de se redresser. On la disait possédée. Elle ne voyait que la terre. Elle était incapable de se redresser, de regarder en vis-à-vis et de lever les yeux au Ciel. Jésus prend l’initiative de la délivrer, c’est-à-dire de la guérir. Elle se « trouve toute droite ». Elle est en face-à-face avec Dieu et les humains. Elle vit vraiment en profondeur le sabbat de la contemplation et de la vie fraternelle. Mauvaise chicane du chef de la synagogue entortillé dans les prescriptions.
26 octobre 2015
Le jour du Seigneur, le Jour où, chaque semaine, les baptisés se rassemblent pour accueillir la Parole de Dieu, la commenter, faire mémoire de son dernier repas avec ses disciples et se nourrir de Résurrection, est un jour bénit. C’est le moment où tous et chacun ne sont plus courbés seulement vers la terre mais peuvent se redresser pour se regarder les uns les autres, face-à-face, et lever les yeux au Ciel pour contempler Celui qui les aime et les attend.
24 octobre 2016
Pour Jésus, une personne humaine va vers sa plénitude lorsqu’elle se tient droite, debout, en vis-à-vis, face-à-face pour ‘envisager’ ceux ou celles dont elle est proche. Quelqu’un qui ne peut pas se redresser attire sa compassion et il lui propose aussitôt son secours pour le délivrer de son courbement qui le réduit à ne pas voir de loin et n’avoir que les yeux rivés sur l’immédiateté éphémère des choses de la terre. Cette guérison, le jour du sabbat, est un moment particulièrement adapté pour manifester la mission du Christ et le mystère de l’homme : « Permettre aux êtres humains de contempler et de suivre Celui qui se redresse de la mort et les conduit à l’amplitude, sans mesure, de l’Eternité ».
30 octobre 2017
Malgré toute sa bonne volonté, cette femme était éreintée.Malgré ses efforts, elle ne pouvait se redresser et regarder autrui en vis-à-vis. Elle ne voyait que le « terre-à-terre ». Tous les jours, le face-à-face lui était impossible. Toute courbée, elle avait pourtant rejoint l’assemblée qui écoutait Jésus. Le Maître la voit, la remarque, lui impose les mains. A l’instant même? elle se redresse. Le responsable de la Synagogue cherche des noises à Jésus. Ce dernier ne s’offusque pas. Il fait simplement remarquer que tous les jours sont bons – et particulièrement le jour du sabbat – pour assouplir quelqu’un et lui permettre de se redresser pour voir la vie en face.
29 octobre 2018
« La femme courbée ». Chaque guérison rapportée par les évangélistes conduit à une contemplation. Ils désirent nous faire comprendre beaucoup plus qu’un miracle. Ils nous invitent à entrer en communion avec le Christ ‘Ami des humains’. Il est venu sur terre pour établir un réel face-à-face avec le Fils de Dieu, chemin vers le Père. Ici, la femme était courbée. Elle ne voyait que la terre et ses pieds. En quelque sorte, le Christ la ‘relève’ pour qu’elle puisse le regarder ‘droit dans les yeux’. Qu’importe le Sabbat, la gloire de Dieu se manifeste au-delà de toutes règles. Tous les jours sont bons pour guérir du terre-à-terre.
26 octobre 2020
Un jour de Sabbat, une femme toute courbée, ‘absolument’ incapable de se redresser, était là dans la synagogue, au milieu de l’assemblée. Jésus la voit, « la distingue », lui parle et lui fait le cadeau somptueux de guérir. Depuis dix-huit ans, prisonnière de son mal, elle venait à l’assemblée. Le chef de la synagogue grogne. Jésus rapproche délivrance et sabbat. Il fait peut-être allusion au Grand Sabbat de sa Résurrection qui est la « grande et totale délivrance ».
25 octobre 2021
« Incapable de se redresser ». La femme est dans l’assemblée le jour du Sabbat. Elle ne demande rien. Elle écoute l’enseignement. Jésus la voit, la remarque ; sa compassion est grande. Il s’adresse à elle : « Femme, te voici délivrée de ton infirmité », et lui impose les mains. A l’instant même, elle se redresse. Délivrée de la courbure qui la contraignait à ne voir que le sol, elle peut regarder face-à-face. Elle rend gloire à Dieu. Le chef de la synagogue la rappelle à l’ordre : « On ne viole pas les lois religieuses ». Jésus prend la parole : « Donner la liberté, tirer de l’asservissement, c’est toujours le jour ! ».
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