Luc 2, 22-35

2 février 2012

Syméon a les yeux de sa contemplation. En Jésus, il voit le salut. Il prend l’enfant dans ses bras. Il l’embrasse. Il le tient ferme sur son cœur. Il bénit Dieu. Il accomplit l’essentiel de sa vie. Ce qu’il cherche depuis toujours, il l’étreint. C’est sa lumière à lui et celle des nations païennes.

29 décembre 2012

Joseph et Marie avaient déjà accueilli annonciations multiples, messages précis et signes indubitables, leur annonçant que l’enfant qu’ils avaient reçu de Dieu serait le Fils du Très-Haut. Les paroles et les comportements d’Elisabeth des bergers et des mages ne semblent rien avoir confirmé au couple. Au moment de la purification, le père et la mère de l’enfant  s’étonnent de ce qu’on disait de lui. Cela veut sans doute dire que lorsque l’on entre dans le Mystère de Dieu, tout est toujours nouveau et que l’on va d’étonnement en étonnement. Vie d’intimité passionnante.

2 février 2013

Joseph et Marie louaient Dieu comme ils avaient appris en observant la Loi. Ils vont au Temple présenter Jésus, leur premier-né. A Jérusalem, ils rencontrent un homme et une femme vivant de l’intimité de Dieu. Ils s’étonnent de leurs paroles. Marie va découvrir, d’abord en cheminant avec Jésus, puis en se tenant  au pied de la Croix et ensuite avec les apôtres au Cénacle, que c’est Jésus lui-même, « le fruit de ses entrailles », qui est le Temple. En lui son offrande.

29 décembre 2014

Parce que le vieillard Syméon répondait habituellement en lui au don de l’Esprit Saint, il vint justement au Temple de Jérusalem le jour où Joseph, Marie et le bébé Jésus accomplissaient le rite de la « présentation ». Qu’importent colombes et tourterelles ! Ce qui est important, c’est que Syméon reconnaît en Jésus la « consolation du peuple ». C’est pour lui l’essentiel de sa vie. Il est maintenant comblé. Il tient dans ses bras ce qu’il a attendu de toutes ses forces.

29 décembre 2015

Syméon, le juste et le croyant, attend la Consolation d’Israël. Il vit dans l’intimité de l’Esprit Saint qui le rend clairvoyant et guetteur pour le peuple. Il va au Temple de Jérusalem et là, il rencontre Joseph, Marie et leur Enfant. En Jésus, il reconnaît le Temple Nouveau, la personne du Christ, le signe de contradiction. En effet, pour lui, ce garçon de Nazareth allie en lui l’humain et le Divin. C’est lui la Promesse, c’est lui le Messie, c’est lui l’Alliance Nouvelle. Joie.

29 décembre 2016

Juste et religieux, en attente de la consolation d’Israël, accueillant à l’Esprit Saint qui veillait sur lui, Syméon vint au Temple au moment où Joseph et Marie arrivèrent pour consacrer leur fils Jésus, comme le prescrivait la Loi. Syméon rencontre le couple et leur bébé. Il prend l’enfant dans ses bras. Il comprend qu’il reçoit sur son cœur le Nouveau Temple Vivant. Il « voit » le salut. Comblé, il bénit Dieu. C’est pour lui le « jour » de l’accomplissement de la promesse. Pour lui, tout se relativise. Il peut maintenant « s’en aller ». Sa foi enracine sa joie.

29 décembre 2017

« La loi de Moise ». Le fils de Dieu s’incarne dans un peuple qui a depuis Moïse une religion, signe de l’Alliance. Joseph, Marie et leur enfant Jésus se glissent dans le rite de ce temps : la présentation au Temple de Jérusalem. Les parents n’ont pas encore compris que, désormais, c’était Jésus qui était Le Temple Vivant. Mais, à l’ombre du Temple, construit par les humains, se tenait un prophète, un homme juste, Syméon, dont le nom signifie en hébreu « Dieu a entendu ». Il attendait la Consolation d’Israël. Il reçoit Jésus dans ses bras et dit que maintenant il peut mourir puisqu’il a vu le Salut.

29 décembre 2020

Le vieux Syméon et la Sainte Famille se rencontrent au Temple de Jérusalem. Les paroles du vieillard sont empreintes de Foi, de Grandeur et de Paix : « Maintenant, Ô Maître souverain tu peux laisser partir ton serviteur… » Toute sa vie, Syméon, le juste et le religieux, a attendu la Consolation d’Israël. Maintenant, il la tient dans ses bras. Il ‘embrasse’ Jésus : il peut mourir. Le sommet de sa vie apparaît dans cet enfant. Que peut-il faire de plus, le Messie est contre son cœur ? Il est comblé.