Luc 9, 51-56

1er octobre 2013

Le feu du ciel n’est pas la foudre qui détruit mais l’amour qui éclaire les pas de l’humanité. Tout le monde a droit, même les Samaritains, à la clarté qui ouvre un chemin. Les apôtres se trompent. Jésus rectifie, respecte la liberté. Il part avec les disciples vers un autre village.

30 septembre 2014

La meilleure manière de préparer la venue de Jésus, c’est de venir-avec-lui. Le baptisés au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit a ce privilège d’être vraiment Corps du Christ. Quand il est « présent-vivant » en un ‘lieu de son temps’, le Ressuscité par lui est « présent-vivant ». Les paroles et les actions du baptisé signifie pour le monde un amour qui le dépasse. Ce baptisé est une tendresse, une invitation et un service. S’il a le privilège d’être membre d’une communauté-confessante impliquée avec lui, sa signification prend une ampleur de même nature que celle du collège des apôtres qui sont des « envoyés ».

27 septembre 2016

Jésus demande à ses disciples de ne pas s’opposer par la force ou le châtiment à ceux ou celles qui contrecarrent leurs desseins. Pour les messagers du Christ, il ne s’agit ni de convaincre, ni d’embrigader, et encore moins de manipuler ceux ou celles qui se trouvent sur leur route. Ils n’ont pour mission que de révéler la justice humaine, la bonté du cœur, la miséricorde de Dieu. Ils n’ont reçu aucun pouvoir pour passer en force et s’imposer. Comme Jésus, ils « passent » pour faire le bien. Ce sont des semeurs de liberté.

3 octobre 2017

C’est le « visage déterminé » que Jésus prit le chemin de Jérusalem. Il partait pour la confrontation ultime et l’offrande de l’humanité entière rassemblée dans sa propre offrande. Il envoya au-devant de lui des messagers. Ils avaient sans doute pour mission d’annoncer et de préparer le ‘passage’ du Christ qui avançait vers sa « Pâque ». En se présentant dans un village, ils sont non seulement non accueillis mais on leur interdit de passer par ce chemin. Ils sont furieux et demandent à Jésus de faire tomber le feu du Ciel sur ceux qui osent s’opposer à leur cheminement. Jésus les réprimande et dit simplement : « Passons par ailleurs ». Ces Samaritains sont libres. Même s’ils se trompent, ils ne méritent pas d’être détruits. Il faut tenir compte de leur opposition et continuer le pèlerinage qui va à Jérusalem par une autre voie.

1er octobre 2019

Les disciples pensent que Jésus peut les autoriser à employer la foudre céleste contre ceux qui leur ont barré le chemin de leur village où ils voulaient aller comme les messagers de la paix. Jésus leur avait dit de préparer sa venue et non de foudroyer les réticents. Soit les disciples sont sectaires et intolérants, soit ils n’ont pas encore compris que, de préparer la venue du Christ, se faisait dans la bonté, la douceur, la tolérance, le respect de la liberté. Jésus réprimanda Jacques et Jean qui paraissaient impitoyables. Alors contrits, ils se dirigèrent vers un autre village

28 septembre 2021

Les Samaritains s’opposent à Jésus et à sa ‘bande’. Ils ne veulent pas les recevoir. Jacques et Jean sont choqués. Ils sont prêts à foudroyer ces ennemis qui font obstacle à leur pèlerinage vers Jérusalem. Jésus les réprimande. Ils feront un détour et passeront par ailleurs. Il y a un droit à l’opposition. Pas de violence, un respect de la liberté d’autrui, même si, à tort, il contrarie mon projet : c’est son droit. A moi, ou à nous, de trouver une autre manière de réaliser ce que j’avais ou que nous avions prévu initialement. Douceur et non rage ou violence.