Jean 1, 29-34

3 janvier 2013

Pourquoi pas la colombe ? Mais le texte grec dit ‘comme’ et le Baptiste ne dit pas : «  J’ai vu une colombe voleter au dessus d’un homme, c’est celui-là qui baptise dans l’Esprit Saint ».  Je crois que le Baptiste livre un témoignage, il a vu, il a re-connu en Jésus l’homme né de l’Esprit Saint,  il est «  re-né » en lui, alors il clame le bouleversement de sa vie  par la foi. Il se tient à sa place de témoin. Il montre le Christ en vivant selon l’Esprit.

3 janvier 2014

Jean le baptiste ne connaissait pas son cousin Jésus ou s’il le connaissait il ne l’avait pas « re-connu » comme le Messie, le Fils de Dieu. Un jour, au bord du Jourdain, il a vu que l’Esprit Saint demeurait en son parent de Nazareth. Il a cru. Et il en témoigne. Il est évident que chacun de nous n’est ni Jésus, ni Jean Baptiste…mais autour de nous sans doute des hommes et des femmes sont empoignés par l’Esprit Saint et transmettent la Parole de Dieu non seulement parce qu’ils la disent mais aussi parce qu’ils en vivent. Écoutons-les.

19 janvier 2014

Jean le Baptiste a reconnu en Jésus l’Agneau de Dieu, c’est-à-dire l’offrande de Dieu aux hommes. Certainement l’Esprit de Dieu éclaire le jugement  du Nouvel Elie et ouvre son cœur, mais  le don de la foi clairvoyante rejoint un homme qui vit pauvrement, fait pénitence et prêche  justice et repentance. Celui ou celle qui voit « clair » est aussi celui ou celle qui travaille tout son être à accueillir la Vérité qui bouleverse la vie.

3 janvier 2017

Jean le Baptiste sait pourquoi il a quitté Jérusalem et qu’il est venu séjourner dans le désert pour prêcher un baptême de conversion : une force intérieure le guidait. Jean le Baptiste sait pourquoi il rend témoignage et désigne le Messie Agneau de Dieu : il a vu L’Esprit de Dieu reposer sur Jésus et l’investir totalement. Maintenant Jean le Baptiste non seulement sait et a vu, mais aussi il veut, mais aussi il met toute son énergie et tout son cœur à être témoin. C’est pour lui une sorte d’obligation intérieure, heureuse et vraie, qui a empoigné tout son être. Il vit un bonheur qui unifie sa vie.

Brevissimo 2017.01.15                              Jn 01, 29-34

15 janvier 2017

Jean le baptiste ne s’arroge pas une mission qu’il n’a pas. Il est témoin, il dit, il montre. Il agit et il parle. Il n’a pas peur de l’humble vérité dont il n’est que le pauvre et honnête serviteur. Nul ne le forcera à parler, nul ne lui imposera de se taire. Il n’a pas d’intérêt pour ceci ou pour cela. Il dit : Moi, j’ai vu et il rend témoignage. Ce qu’il a compris du message de Dieu, il ne l’impose pas, il l’expose simplement, il en rend compte. Le Seigneur fait le reste et suscite la liberté de chacun et de chacune d’accueillir ou de refuser. Ainsi le baptisé confessant, au milieu du monde il dit ce qui fait sa joie. Il respecte autrui et n’entortille personne. Il croit que la Vérité suffit et suit bonnement le chemin de la conscience libre.

Brevissimo 2018 01 03                Jn 01, 29-34

3 janvier 2018

« Celui-là baptise dans l’Esprit-Saint ». Jean ne se méprend pas, il n’est pas le Messie. Il n’est qu’un prêcheur de conversion et qu’un témoin. Il a vu, il a compris, alors il affirme que Jésus, lui, ne baptise pas dans l’eau du Jourdain mais qu’il baptise dans l’Esprit qui renouvelle les cœurs, les intelligences, les consciences et les plonge dans la foi au Fils de Dieu. Ceux et celles qu’il baptisera seront marqués du sceau trinitaire et en vivront le mystère au sein du temps et du monde.

Brevissimo 2020.01.03                              Jn 01, 29-34

3 janvier 2020

Jean le Baptiste reconnaît Jésus qui vient vers lui pour être baptisé dans l’eau du Jourdain. Dans foi, il déclare : Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. Il est infiniment plus « grand » que moi, avant moi il était. Jean proclame devant tous la véritable identité de Jésus. Il est Dieu né de Dieu. Son prénom usuel ne fait que confirmer : Dieu sauve tous les humains.

19 janvier 2020

« Moi, j’ai vu et je rends témoignage » dit Jean le baptiste. Celui ou celle qui a vu et cru voir l’action de l’Esprit dans telle ou telle circonstance a la douce obligation de le faire connaître à ses proches qui sont ouverts à sa parole. Il ou elle ne révèle pas de l’extraordinaire mais dit simplement et humblement ce qu’il ou elle a cru constater (et qui de fait) à changé sa vie. Il ou elle ne désire rien prouver ni encore moins convaincre. Il ou elle rend témoignage sans se prendre pour un ou une visionnaire…Si on a simplement regardé avec foi la vie courante ordinaire, alors on voit.