J’appelle « domaine religieux » toutes les confessions déistes et ceux et celles qui les pratiquent parce qu’ils ont « pris position » en accueillant la foi et qui, avec des coreligionnaires, tentent de la confesser et d’en vivre dans la laïcité.
Ces confessions ont besoin d’institutions. Plût à Dieu qu’elles soient le plus légères possibles !
A bon droit, il est nécessaire que quelques-uns et quelques-unes offrent leur temps et leur vie pour discrètement animer (donner une âme), enseigner, aimer le peuple où ils sont insérés. Il faut souhaiter qu’ils ne soient jamais des « gourous », mais des hommes et des femmes de douceur, d’humilité, de bienveillance et d’écoute pour vivre dans l’abnégation et être des signes de communion et non de « pouvoir » comme le serait parfois un leader politique.
Ces « confessions » se sont parfois, dans le passé, fait la guerre. Pour éviter cette horreur, dans notre temps, elles ne doivent que se respecter, voire discrètement s’entraider.
Chacun des membres de ces confessions est appelé à approfondir sa foi, à la vivre dans la culture de son lieu d’existence journalière, simplement pour rendre témoignage au sein d’un monde sans religion de l’Amour de Dieu et de sa Transcendance. C’est à partir de cette liberté de conscience qu’ils « prendront position » pour être, non pas des ‘recruteurs’, mais des Signes.
Ils seront parfois conduits à expliquer le bonheur que leur a procuré la foi. Leur liberté paisible et leur fraternité respectueuse seront lumière et efficace présence.
24 mai 2021
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