Steinmann Jean

Pascal, Le Cerf, 1954, 446 p.

Je ne me souvenais pas d’avoir lu une biographie de Blaise Pascal. Le Mémorial, les Pensées, les Provinciales s’étaient décousues dans ma tête. Ces textes flottaient détachés de leur contexte et même de la personne de Blaise.

J’ai été content de recueillir en une même pièce d’étoffe l’œuvre débordante et géniale. La place que Jésus-Christ a pris dans sa vie, la conversion qu’elle a entraînée, m’ont, l’une et l’autre, bouleversé. En mourant, il dit « que Dieu ne m’abandonne jamais ».

Je ne sais si l’ouvrage de Jean Steinamm est la meilleure biographie. Depuis cinquante ans, on doit avoir écrit encore beaucoup de pages sur ce témoin, synthèse entre la foi et le génie humain.