Challet Louis et Plessis Bernard

La vie quotidienne des canuts, passementiers et moulinières au XIXème siècle, Hachette, 1987, 284 p.

Ce livre est un véritable bijou pour les Stéphanois, les Lyonnais et les Dauphinois. Les habitants de l’Ain, de l’Ardèche, de la Haute Loire et de la Drôme y trouveront aussi beaucoup de plaisir. Les uns et les autres y reconnaîtront à un titre ou à un autre le « suc » de leurs racines.

Pour mon compte, j’ai baigné dans les « séquelles » de cette époque. Mon grand-père était devenu « fabricant » et tenait « magasin » rue Lafond à Lyon.

Mon père et ma mère empruntaient volontiers au langage canut des expressions journalières. Mes oncles et mes parents m’ont transmis une sagesse austère et narquoise, « une certaine âpreté au travail »,  ainsi qu’une fierté d’être lyonnais.

A l’analyse, je reconnais que mes ancêtres du 19ème siècle ont dû être des « patrons » durs et « intéressés » comme les autres.

Notices bibliographiques

29 novembre 2004