Couples et communautés

A la rencontre de Semons, il y avait un couple et trois femmes mariées sans leurs maris.

Les trois femmes mariées ne se connaissaient pratiquement pas entre elles et elles ont dit, ici ou là, dans les groupes auxquels elles participaient, leur recherche – avec leurs maris – pour vivre dans une communauté de couples, avec ce que cela représentait, pour eux, d’exigences !

Il m’a semblé entendre une requête importante qui allait bien au-delà d’une aide provisoire pour garder des gosses et mettre en commun des moyens matériels pour laver le linge, etc. Il y avait un appel à la liberté et un remède contre la peur de tourner en rond à l’intérieur de son propre couple. La multiplication remplacerait-elle l’approfondissement ? Faut-il simplement faire varier les modes d’approche ?

Il m’a semblé que les couples étaient en train de découvrir que, sans d’autres couples auxquels ils seraient institutionnellement liés, ils ne pourraient pas s’épanouir !

Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ?

Ne serait-ce pas parce que la société a totalement éclaté et qu’un couple n’a pas d’altérité, sauf parmi les gens qu’il choisit ?

Est-ce sérieux ?

Portons-nous assez d’attention à ce phénomène qui se produit sous nos yeux ?