La formation n’a qu’un but : ouvrir à la liberté de la décision et à l’initiative personnelle pour le bien commun.
La formation est un outil majeur parmi d’autres démarches pour aimer son temps et préparer celui d’après.
La formation est le contraire de l’asservissement à une école de pensée. Elle crée un goût de curiosité. Elle repousse tout ce qui s’ajouterait à un confinement. Mais, au contraire, elle suscite une réflexion permanente qui fortifie l’envie d’être un acteur ou une actrice de progrès pour le bonheur et l’épanouissement d’autrui. Elle donne le recul nécessaire.
La formation avive la conscience vers l’amour, la justice et la paix.
La formation emploie tous les moyens honnêtes et respectueux. Elle ne se limite pas à la dimension intellectuelle, mais elle crée un climat de bonheur et d’invention courageuse.
La formation fait croiser des options différentes pour favoriser le choix des individus et construire des « personnes » ‘responsables’. Elle instaure une sorte de dimension collective.
La foi en Dieu n’est pas formation mais accueil. C’est un soubresaut de l’être humain qui lui permet de ne pas se prendre lui-même pour Dieu et de vivre paisible dans sa nature humaine ouverte au souffle de l’Esprit.
Les croyants en Dieu s’organisent et s’institutionnalisent pour soutenir la louange de l’Amour infini et lui rester fidèles dans l’espace et le temps.
Vivre de l’espérance sans lassitude, ni découragement, malgré les vents contraires, est un des fruits des communautés « confessantes ».
On peut aisément écarter le sectarisme et l’emprise des gourous par une excellente formation et aussi par une foi vécue dans la culture ambiante.
10 juin 2021
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