Plus de quarante fois, j’ai demandé à la mairie un permis de chasse. Personne dans ma famille ne m’a transmis ce « virus », à moins que cette pratique ne soit inscrite dans les gènes de mes chromosomes. Ce fut pour moi donc plus qu’une tradition, plus qu’une habitude. Avant de chasser moi-même, je n’avais pas d’amis chasseurs. Après quelques années, j’ai eu la chance d’en compter beaucoup. Belles et profondes amitiés que l’éloignement ou la mort n’efface pas.
Je cherche aujourd’hui l’explication de ce qui fut pour moi plus qu’un loisir. Pourquoi je chasse :
Tout mon discours n’a rien de très sacerdotal et, pourtant, je pense que si je suis entré au séminaire, ma démarche n’a pas été sans rapport avec la découverte d’une nature et d’un monde que l’éducation reçue dans ma famille ne m’avait pas révélée. Mais c’est une autre histoire !
René Chambe, Propos d’un vieux chasseur de coqs, Montbel Eds, 2007, 410 p.
Henri Vincenot, La Billebaude, Collection Folio n° 1370, Gallimard, 1982, 448 p.
Dominique Venner, Dictionnaire amoureux de la chasse, Plon, 2000, 644 p.
Marquis de Foudras, Les gentilshommes chasseurs, T. 6, Montbel Eds, 2002, 432 p.
Max Gallo, Clémenceau, Collection Ils ont fait la France T. 6, Le Figaro, 2012, 370 p.
Pascale Nivelle, « Les chasses bien gardées de la République », in M Le Mag, 27 février 2015
20 février 1990
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Ch. 21 – Armand Fallières et Aristide Briand