3 décembre 2012
A la demande d’un païen qui a entendu parler de Jésus comme Seigneur, Christ s’apprête à se déranger pour aller guérir un serviteur qu’il ne connaît pas. Ce centurion romain devient un modèle. Deux enseignements : se sentir solidaire de toute l’humanité pour la servir, la contempler afin d’en accueillir des signes pour mieux vivre notre foi chrétienne.
2 décembre 2013
Le centurion romain n’est pas du peuple juif. Il ne connaît pas, sans doute, les Ecritures Saintes. Avec ses soldats, il occupe le pays et la loi de Moïse n’est pas son affaire. Mais il aime son serviteur et désire que cesse ses souffrances de paralysé. Il a entendu parler de Jésus. Il va le trouver. Il lui explique modestement le cas douloureux. Il lui parle avec les mots et la mentalité de sa culture militaire. Jésus ira le guérir. Il se déplacera. Il prendra le temps. Jésus vient pour « guérir » tous les humains de toutes les cultures. Cette histoire raconte non seulement la sollicitude de Jésus envers le Centurion et son serviteur, mais aussi l’Incarnation qui est un « bienfait » pour tous.
1er décembre 2014
En se référant à sa culture militaire, le centurion accueille la promesse de Jésus de se déplacer lui-même pour guérir un serviteur paralysé. L’officier est admiratif de la disponibilité de Jésus envers des personnes qu’il ne connaît pas. Le Christ s’approche pour guérir tous les humains. Il n’exclut personne, même pas les soldats qui occupent le pays. La bonté des baptisés innove. Elle va au delà des préjugés et suscite l’interrogation. Elle est étonnante.
28 novembre 2016
« Je vais aller moi-même le guérir ». En ces quelques mots qui répondent à la demande d’un soldat étranger au peuple juif, Jésus résume tout le Mystère de l’Incarnation. Il n’est pas envoyé uniquement pour les descendants de la foi d’Abraham, mais aussi pour tous les humains de tous les pays et de toutes les personnes de n’importe quel grade : le centurion qui s’approche de lui, comme du serviteur paralysé dans son lit. Le baptisé, corps du Christ, est envoyé à tous ; il se « dérange » pour tous.
4 décembre 2017
« Un centurion s’approcha de Jésus et le supplia ». Etre préoccupé, saisir l’occasion, décider, oser s’approcher, supplier, demande une vraie pauvreté. Dans le cas présent, la démarche est d’autant plus difficile et délicate qu’il s’agit d’un officier des troupes d’occupation. Est-ce que j’ai le droit ? Qu’est-ce qu’on va penser de moi ? Comment vais-je me faire recevoir ? Le soldat romain se pose sans doute toutes ces questions, mais il s’approche. Il trouve la liberté de son acte dans l’affection qu’il porte à son serviteur souffrant. Il franchit la barrière formidable des convenances sociales parce qu’il aime son subordonné et met en Jésus sa confiance.
3 décembre 2018
Un païen, un centurion de l’armée d’occupation romaine, s’adresse à Jésus. Il ne lui demande rien, il lui expose une situation de souffrance terrible : un de ses serviteurs est malade. Jésus écoute : il se déplacera pour aller le guérir. Le soldat explique pourquoi il n’est pas digne de ce déplacement. Jésus reconnaît dans ce comportement laïc l’exemple de la confiance en la Parole du Verbe. Jésus admire, n’exige rien d’autre : « Rentre chez toi ! Que tout se passe selon ce que tu m’as confié ! ».
2 décembre 2019
En s’adressant au centurion qui demande la « guérison » de son serviteur, Jésus lui propose de se déplacer lui-même et d’aller remettre sur pieds l’homme qui souffre. Je lis dans cette réponse une allusion au mystère de l’Incarnation. Jésus est venu parmi nous les humains pour nous mettre debout et pour qu’à notre manière nous soyons les serviteurs les uns des autres. Les humains ont tous besoins que l’on prenne soin d’eux.
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