Matthieu 2, 13-23

29 décembre 2013

La vie de famille banale ressemble à la simplicité de Nazareth. Tout est ordinaire, chacun a sa place. Nul ne veut éliminer l’autre. On est tout bonnement dans la filiation, la fraternité et la descendance. Dans le fond, sans chicane, sans rivalité, sans captation d’héritage, mais où les frères et sœurs, fidèles à ceux qui les ont engendrés, vivent du pardon, de la sollicitude, de l’entraide, de l’engagement sociétal. La famille « naturelle » n’est que l’image et l’apprentissage de ce que devrait être, poussée à l’infini de la grâce, la vie des communautés de baptisés.

30 décembre 2016

En Egypte, Joseph dit un jour : « On rentre à la maison ! » Il se leva et reparti pour Nazareth où il avait sans doute son travail, ses pratiques et ses habitudes. La paix semblait revenue ; on retournait chez soi vivre en famille, l’enfant grandirait avec les autres gamins du village. Le mystère de l’Incarnation se vit dans la simplicité de la vie ordinaire. On pourrait dire de nos jours : dans la laïcité banale. La tradition laisse entendre que le Fils de Dieu vécut une trentaine d’années dans cette commune peu connue et pas du tout réputée. Mystère de la pauvreté de tant d’humains, qui est aussi le terreau de l’homme Jésus qui bouleversa l’histoire du monde.

29 décembre 2019

Je crois qu’à Nazareth, la famille de Jésus vivait simplement comme tous les habitants du village. Joseph était artisan. Vraisemblablement, Marie tenait la maison propre et vaquait aux tâches journalières. Jésus grandissait en âge et en sagesse. Il était soumis dit-on à ses parents. Les parents veillaient sur l’enfant de la Promesse. Ils ne le confisquaient pas, ils le préparaient à prendre son autonomie et à les quitter pour accomplir sa propre mission. Cette famille était sainte parce qu’elle était humble. Au fil des jours, elle vivait le mystère de l’Incarnation.

Naissance de Jésus

29 décembre 2013