31 août 2012
Etre là et être prêt. Guetter le « bon moment » pour se joindre à ceux et celles qui avancent avec le Roi. Prévision simple et provision modeste… Juste un peu de lumière pour entrer dans le cortège.
9 août 2014
Réveillez vous, prenez vos lampes de veilleurs, sortez à la rencontre de celui qui vous a invités à la fête de son Alliance. ! Soyez prêts, ce n’est plus le moment de vous apercevoir que vous avez laisser éteindre ce qui peut éclairer votre démarche dans la nuit ! Vous risquez de manquer le rendez-vous par votre négligence. Souvenez-vous que foi et spiritualité sans sagesse humaine risquent bien de vous conduire à une impasse !
28 août 2015
Cette comparaison veut nous faire comprendre que, même dans la légèreté de la fête et de la joie, il faut garder la tête froide, tout en ayant le cœur plein d’allégresse. Nous sommes des invités à une noce. Nous avons bien de la chance d’être conviés à faire cortège. Ne ratons pas cette aubaine! L’époux nous désire avec lui pour nous réjouir avec lui. Cette délicatesse mérite d’être vécue. N’allons pas gâcher notre plaisir en nous perdant dans les fanfreluches de la superficialité !
26 août 2016
Les « prévoyantes » n’étaient pas seulement des bonnes ménagères qui savent faire des provisions pour remplir leurs placards. Elles étaient « prévoyantes » parce qu’elle ne voulaient pas manquer l’arrivée de Celui qu’elles aimaient. Alors, elles s’étaient organisées pour être ‘prêtes’ au bon moment. Elles savaient vivre dans le temps. Elles aimaient leur condition humaine et ne la négligeaient pas. Il ne faut pas, d’une part, confondre l’insouciance fantaisiste et la vraie pauvreté et, d’autre part, amalgamer le juste calcul qui rend présent et efficace à l’heure décisive avec l’accumulation des biens pour un confort égoïste sans désir de partage.
9 août 2017
Tout soudain, au milieu de l’endormissement général, un cri survient. Il réveille tout le monde, mais tous ne sont pas prêts à répondre à l’action qui se présente. Ils ne se sont pas préparés pendant qu’il était encore temps. L’improviste les prend au dépourvu. Sans doute, ils ont manqué de sagesse parce qu’ils n’ont pas prévu pour être à tout instant disponibles et efficaces. Regarder le présent, l’estimer, n’est pas suffisant. Un jugement droit ne fait pas tout, il faut aussi préparer les détails. Sans eux, bien souvent, l’action grandiose échoue, la charité manque le coche. Quel dommage pour pas grand-chose ! L’humilité réaliste.
1er septembre 2017
Dans cette parabole, les insouciantes, tout à leur joie et à leur excitation merveilleuse, oublient les détails du concret. Ne se souciant pas des détails terre-à-terre, elles manquent le rendez-vous essentiel pour lequel elles ont tant attendu. D’une certaine manière, elles trichent avec la réalité. Si nous voulons participer à la joie immense d’être des invités à la fête des noces, il ne faut pas oublier que nous sommes des hommes et des femmes du temps présent et qu’il faut le gérer avec conscience et attention.
12 novembre 2017
Elles étaient insouciantes. Elles naviguaient sans gouvernail. Elles ne prévoyaient pas. Elles manquaient de réalisme. D’une certaine manière, elles étaient hors du temps et vivaient l’instant sans réaliser que la vie sur terre est tragiquement marquée par la durée. De cette parabole, on peut en tirer un avertissement plein de sagesse humaine. Etre attentif aux choses concrètes pour être disponible à l’imprévu qui surgit. Il ne s’agit pas d’être angoissé mais simplement prévoyant, c’est-à-dire s’arranger pour pouvoir être prêt au bon moment et saisir l’occasion dont on a rêvé.
9 août 2018
« Sages et pas ‘prêteuses’ » . Une parabole n’a généralement qu’un message. Ces jeunes insouciantes sont « tête en l’air ». Elles ne prévoient pas. Elles vivent le moment présent et négligent de réfléchir. Si elles ne pensent à rien, elles manqueront le rendez-vous de la foi. Réfléchir, si peu que ce soit, est nécessaire à la rencontre du Christ. Mais je ne sais pas si leurs compagnes dites sages savent partager, voire se priver pour donner un tant soit peu. Si chacune d’elles avait donné un petit peu, quelques étourdies auraient pu en profiter pour être au rendez-vous… Mais mon délire m’emmène trop loin. Je triche avec l’exégèse !
3 août 2018
« Invitées à la noce ». Toutes ces jeunes femmes sont invitées à se réjouir. Elles ne sont pas les épouses, mais le roi les a toutes a conviées rejoindre la grande noce des épousailles de son Fils. Elles n’ont pas toutes le même tempérament, mais elles ont en commun qu’elles ont reçu la même invitation à la fête. Elles attendent ensemble le cortège pour se joindre à la procession et entrer avec elle dans la salle des noces. Les dix jeunes filles avaient eu la même précaution de se munir d’une lampe pour éclairer leurs pas et donner un ton festif. Leurs lumières devaient briller dans la nuit. Mais une bricole devient un drame. Cinq n’avaient rien prévu. Elles vivaient dans l’instant et n’avaient pris aucune provision d’huile. Elles étaient toutes entières à leur joie et n’avaient aucun réalisme. Elles vivaient en dehors du temps et de ses contraintes. On pourrait dire que, pour aller au rendez-vous du Seigneur, il faut assumer les contraintes de l’Incarnation.
30 août 2019
Attendre est lassant. Se tenir prêt à accueillir celui qui tarde à venir devient, d’heure en heure, une épreuve pour la confiance. Il a peut-être oublié le rendez vous ? Sa promesse est-elle fantaisiste ? Il a pourtant promis et il n’a qu’une parole ? Même, en plein jour, il fait « noir ». La tentation de la déception monte à l’assaut. Veiller, se tenir prêt, garder la lumière de l’accueil vacillante. Il faut, en soi, beaucoup de réserve d’énergie pour patienter et être prêt pour la fête des épousailles. Nous ne savons ni le jour ni l’heure de la grâce de la rencontre. Soyons attentifs !
11 août 2020
Chacun de nous est appelé à prendre les risques de la gestion des affaires communes du Ciel et de la terre. Chacun reçoit un capital. C’est ce qu’il fait et entreprend avec cœur et intelligence qui transforme son capital ‘spirituel’ ou ‘mondain en un trésor d’amour. Au sens strict, personne n’est vraiment propriétaire. Nous sommes tous des gestionnaires ayant pour vocation de mieux répartir entre tous un bien commun. Nous ne sommes plus avides de garder intact, mais désireux de répartir au plus juste ce qui nous est alloué en fonction de nos capacités innées ou acquises. Chacun s’interroge sur ce qu’il a, de fait, ajouté au bien commun par son habile gestion. Complexité.
28 août 2020
Il ne s’agit pas d’être angoissé au point de prévoir en tout le futur ; il ne s’agit pas non plus de vivre dans l’insouciance de l’instant, sans se tenir disponible prêt à répondre à une invitation essentielle. Jésus Ressuscité peut nous appeler à tout moment. Les baptisés se tiennent sur le qui-vive pour lire, pour entendre les propositions bienheureuses que Jésus prononce à l’improviste pour chacun d’eux. Paroles, Événement, Méditation, Lecture, Écriture, Arts, Spectacles peuvent devenir vecteurs d’une invitation spirituelle. Il est « prudent » de confronter nos découvertes personnelles à l’Évangile et à l’avis de notre communauté habituelle.
27 août 2021
« Je ne vous connais pas » ne me semble pas être les paroles d’un ‘époux’, ami et miséricordieux qui associe à sa joie. Les insouciantes frappent en vain à la porte. Je sais bien qu’il ne faut pas chercher dans les paraboles à valoriser les détails seconds, mais la fine pointe du message. Il n’en reste pas moins vrai que les « négligents », s’ils « demandent » à entrer, seront admis dans salle des noces. La bonté sans mesure de l’époux dépassera toujours les imprévoyances des insouciants.
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Matthieu 25, 14-30