8 décembre 2013
Dieu parle à voix basse, il faut tendre l’oreille et, de plus, être disponible de cœur si l’on veut entendre son appel : « Veux-tu que je te fortifie de mon Esprit et que, selon ton baptême, tu sois chaque jour mon prophète dans les méandres de ta vie ordinaire ? Alors, tu feras comme jadis le Baptiste : tu prépareras le chemin du Seigneur ». « Si tu acceptes, choisis une vie simple et modeste et ne t’occupe pas du reste… Beaucoup viendront à toi… Tu leur diras à ta manière que je les aime ». « Il te suffit de prendre les moyens pour durer dans cette dynamique d’amour ». Ainsi s’accomplit le mystère permanent de l’Incarnation.
4 décembre 2016
Jean le Baptiste ne vivait pas comme son Père, le Grand prêtre Zacharie. Il vivait au désert. Pas de vêtement somptueux, pas de nourriture recherchée. Il avait choisi la pauvreté et conformait son existence à sa détermination. Il était vrai et parlait vrai. Alors les gens de Jérusalem accouraient. Il osait prêcher la conversion aux pharisiens et aux sadducéens, des gens pourtant bien comme il faut. Mais la conversion est toujours un au-delà de la vie habituelle. C’est une marche qui n’essouffle pas tant elle est une liberté.
8 décembre 2019
Parce que Jean Baptiste était un authentique ascète, les foules venaient le voir. Elles l’écoutaient, elles choisissaient d’entrer dans l’eau du Jourdain pour vivre le baptême de Pénitence et reconnaître leurs péchés. Avec vigueur, Jean osait s’adresser aux Pharisiens. Il n’avait pas peur de les traiter d’engeance de vipère… Rien ne l’arrêtait : il préparait le chemin du Seigneur. Son autorité prenait naissance dans la vérité et l’humilité. Audace de la foi.
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Matthieu 3, 13-17