Matthieu 13, 44-46

1er août 2012

Joie de découvrir que le trésor est en nous. Joie de découvrir que le trésor, c’est nous qui sommes aimés et comblés. Le tout est de rejoindre soi-même, au lieu de courir après les mirages. Après s’être trouvé, quel bonheur de se donner et de s’offrir !

31 juillet 2013

Il faut chercher pour découvrir et, si possible, savoir à peu près l’objet de la recherche. Enquête, collaboration d’autres « chercheurs », lecture, audition de compétents, regard avisé, sont autant d’atouts majeurs. Est-il nécessaire de courir le monde et de se prendre les méninges ? Accepter d’avoir un cœur de pauvre, lucide, honnête suffit. Une pincée de passion, de patience, de désir, d’amour de son temps, aident aussi beaucoup. Alors, en soi, on découvre la perle que le Seigneur nous a gracieusement donnée. Reste à prendre du temps et de se donner des priorités pour bien connaître et exploiter ce trésor, lui donner sa vraie place, le partager.

30 juillet 2014

Le trésor que nous sommes est tout à fait le nôtre. Il nous appartient en nue-propriété. Il est nous-mêmes, débordant de qualités et de défauts… Nous sommes à la fois propriétaires et gérants. Nous possédons pour donner. C’est ainsi que nous faisons fructifier. Lorsque nous offrons tout ce que nous sommes, les autres reçoivent de notre part et  le meilleur et le pire. Alors, par bonté et par réalisme, ils trient, iramassent ce qui est bon et, sans s’étonner, ni juger, ils rejettent les turpitudes. Ils se nourrissent de ce qui est excellent.

27 juillet 2016

Le trésor est en nous, il est caché au profond de notre être. Il n’est, ni là-bas, ni là-haut. Il est enfoui dans le méli-mélo de nos vies. L’Eprit qui nous aime nous apprend à le chercher, à le trouver pour nous réjouir de ce cadeau, et invite notre liberté à le partager. C’est vrai que c’est un labeur que de séparer la bimbeloterie du vrai joyau. Mais lorsque, avec la grâce de Dieu et la patience des jours, nous l’avons trouvé et que nous avons  travaillé à le dégager de la boue menteuse, notre cœur bondit de joie. Rien n’est trop difficile. Notre reconnaissance devient Lumière et guide notre pèlerinage terrestre.

2 août 2017

Chacun de nous? les humains, portons, enfoui dans le secret de nos vies, un trésor unique. Ce trésor, perle magnifique et unique, nous passons notre temps à le chercher, à le découvrir, à nous en étonner avec joie, à le mettre en valeur et, si nous le désirons, à le mettre sous le regard d’autrui pour qu’avec nous, il s’en réjouisse. Nous n’aurons jamais fini de découvrir la singulière beauté de la perle. Peut-être que l’amour consiste à inviter les autres à contempler avec nous ce trésor commun ! Car, si nous en restons propriétaire, nous pouvons librement en offrir l’usufruit à tous ceux et celles qui nous entourent. Chacun de nous est un trésor pour la joie de tous !

1er août 2018

« Un trésor caché dans un champ ». A qui appartient le champ ? Ce doit être un ‘bien commun’. L’homme qui l’a trouvé a trop souci des autres pour laisser ce trésor ignoré de tous et, d’une certaine manière, à l’abandon. Il va vendre tout ce qu’il possède pour acheter ce terrain précieux qui appartient à tous les « citoyens » pour mettre à jour sa découverte, non pas pour la garder pour lui seul, mais pour la « restituer » à ceux et celles qui ne l’avaient pas trouvé dans ce ‘bien commun’. Joie d’avoir tout vendu, d’être pauvre et de partager.

30 juillet 2019

Il cherchait des perles fines. Il était quasi en recherche de la perfection. La beauté le tirait en avant. La déception frappait souvent à sa porte. Un « beau » jour, il trouve ce qu’il recherchait avec persévérance. Mais, pour entrer en possession de ce trésor, il fallait abandonner beaucoup de choses et bousculer son train de vie ordinaire. Qu’importe ! Il lui faut cette « perle » merveilleuse…. Alors, il vend tout et va où son désir le guide. Rien ne l’arrête.

28 juillet 2021

Que ce soit d’un trésor ou d’une perle fine, tout humain est à la recherche de ce qui le dépasse et le tire en avant. Il désire être comblé. En lui existe comme un vertige. Il ne peut se contenter d’être ce qu’il est. Il est bâti sur une faim. D’années en années, de jours en jours, il cherche et il recherche. Toute découverte donne envie de découvrir davantage. L’être humain est fait pour aimer et être aimé.