Marc 1, 29-39

11 janvier 2012

Jésus s’approche, prend la main, fait lever, guérit pour servir. Retrouver sa fonction sociale pour s’épanouir et s’entraider. Nous sommes des « soignants » les uns des autres selon l’Evangile.

5 février 2012

Il y certainement un lien entre proclamer la Bonne Nouvelle et chasser les esprits mauvais qui tiennent captifs des humains. Les « possédés » ne peuvent, de prime abord, entrer dans la liberté que procure la Bonté de Dieu. Lutter contre tous les esclavages qui enferment.

16 janvier 2013

Que Jésus, Fils de Dieu, Verbe éternel depuis toujours jusqu’à toujours, parte de Nazareth pour révéler explicitement aux humains le mystère de la paternité de Dieu, cela semble logique à sa mission d’envoyé. Christ. Il met Dieu à portée des terriens ! Mais qu’il se retire pour prier, c’est étrange. De quelle nature est la prière de Jésus ? En lui, se confondent intimité trinitaire, contemplation, offrande et mission. Les baptisés, Corps du Christ, vivent le même mystère : action et contemplation.

15 janvier 2014

Les apôtres disent à Jésus : « Tout le monde te cherche ». Le « messie » (l’envoyé) répond en quelque sorte que, s’il est venu sur terre, ce n’est ni pour conquérir, ni pour s’imposer, mais pour témoigner de la proximité de Dieu et que tous les humains puissent, s’ils le veulent, prendre la peine de le chercher, de l’accueillir et de le suivre. L’Amour s’approche et se laisse découvrir. C’est là sa grandeur. Il est une quête permanente et presque un « labeur » personnel et collectif.

14 janvier 2015

Nul ne peut dire « je possède » Jésus. Nul ne ‘tient Jésus prisonnier’. Le vrai disciple se range dans la troupe cherchant le Seigneur qui s’est levé bien avant l’aube et prie dans la nuit là-haut sur la montagne. Si ensemble ils le trouvent, ils entendent Jésus leur dire : « Allons ailleurs, nous ne sommes pas faits pour rester sur place ! Nous sommes toujours en train de sortir. »

8 février 20165

Les démons sont des lucides sans amour, ni bonté, ni bienveillance. L’intelligence seule sur les situations, les personnes et les groupes, ne sert alors qu’à posséder l’autre, à le priver de réflexion, à ne pas lui donner le temps de ‘devenir ce qu’il est’. Les démons ne prennent pas le temps d’écouter. Ils voient tout, tout de suite, et ôtent la parole à autrui en ne le lui laissant pas le temps de parler et d’agir. Ils détruisent la liberté humaine qui est cheminement au rythme du temps.

13 janvier 2016

« Tout le monde te cherche ! » car ‘tout le monde’ dont parlent les apôtres veut retrouver la bonne santé et l’équilibre de vie qui font la cohérence de l’action. Tout cela est bien vrai, mais ce n’est qu’un seul aspect des choses. La prière aussi est une recherche et rejoindre le Christ priant est une démarche essentielle pour la ‘guérison’ du monde et la proclamation de l’Evangile.

11 janvier 2017

Par leur bavardage indiscret, les démons nuisent à la mission de Jésus. Paradoxalement, en disant la vérité, ils empêchent Jésus d’être accueilli comme un habitant simple et ordinaire du pays. En dévoilant  trop rapidement son origine divine, ils mettent Jésus à part et casse la pauvreté de l’Incarnation. Le peuple de Dieu risque en effet d’entourer Jésus de religiosité et de prestige et d’en faire une sorte de roi doté d’un pouvoir quasi magique. Le Christ est venu sur terre pour « prendre l’homme par la main pour qu’il se lève » et prenne sa pleine mesure responsable, même si le poids des réalités temporelles l’a malmené. Jésus, Fils de Dieu, n’est pas un ‘guru’ mais une semence d’amour et de fraternité. Il aime aller prier seul dans la montagne. Bienheureux ceux et celles qui le cherchent en empruntant une piste d’humilité !

10 janvier 2018

« Tendre la main, guérir, se lever, servir ». L’épisode de la guérison de la belle-mère de Pierre aligne en quelques mots le mystère du salut proposé par Jésus. Il s’approche, prend la main de la malade, la fièvre tombe, elle se lève, elle sert les hôtes qui sont là. Le mystère de l’Incarnation du Christ et la fécondité de sa présence chez nous, les humains, se trouvent ici résumés. Jésus-parmi-nous sauve l’humanité de la langueur. Il la prend par la main pour que tous deviennent les serviteurs des uns et des autres.

4 février 2018

« On parla de la malade à Jésus ». Prier pour les malades, intéresser Jésus à leur cas, autant de devoirs fraternels qui sont bels et bons. Mais rien ne vaut l’attitude de Jésus qui s’approche, saisi la main qui se tend, aide la malade et la rend à la vie sociale où elle aime servir. Le comportement de Jésus conforte amis et soignants. Il s’agit de la prévenance qui agit pour la guérison de ceux et celles qui souffrent. C’est une délicatesse attentive, mais c’est aussi une démarche qui accompagne jusqu’à un renouveau de la vie sociale.

15 janvier 2020

Jésus prie dans un endroit désert. Les apôtres et beaucoup d’autres le cherchent. Jésus dit : « Allons ailleurs proclamer la Bonne Nouvelle ! » Je remarque trois attitudes qui se lient entre elles. La Prière, la recherche de Jésus, la Mission. Dans le cœur des chrétiens, ces éléments ne font qu’un et se confortent entre eux. Ces quelques versets proclament l’essentiel de la foi des baptisés.

13 janvier 2021

« Ce n’est pas le moment de prier seul dans la montagne, tout le monde te cherche dans la région de Capharnaüm ! » lui disent ses quatre premiers disciples. Jésus ne les rabroue pas. Il leur dit : « Tous les cinq, allons ailleurs, dans les villages voisins, afin que là aussi je proclame l’Évangile. Ce serait trop simple de rester à Capharnaüm où nous sommes connus. Parcourons toute la Galilée ! » Jésus n’est pas prisonnier de son confort. Il va…

7 février 2021

Guérir pour servir. L’affairement de recevoir Jésus a du rendre malade la belle-mère de Simon. Elle a tant voulu bien faire qu’elle se trouve à plat de lit, incapable d’honorer ses hôtes. Jésus comprend la situation. Il s’approche d’elle et la prend par la main. Elle se lève, retrouve ses forces et vaque aux soucis domestiques d’une maîtresse de maison. Jésus est tellement simple que le servir n’est pas une angoisse mais une paix du cœur. Ces menus détails racontés par Marc sont des sortes de paraboles qui nous enseignent aujourd’hui. L’accueil de Jésus n’est pas un tourment. La simplicité engendre la joie paisible. Ce n’est pas compliqué. Il suffit de suivre ce que murmurent l’intelligence et le cœur.