Luc 12, 8-12

20 octobre 2012

Vivre dans la dynamique de l’Esprit Saint, engendre en nous le Verbe, donne la Parole, la met au monde. Nous lui façonnons son visage avec nos propres mots de notre propre culture. L’Esprit nous « in-spire » c’est-à-dire nous met dans son souffle et nous fait totalement confiance. Il ne nous reste qu’à parler.

19 octobre 2013

Les baptisés – chacun, chacune, et le peuple qu’ils constituent – ont pour privilège en France d’être totalement immergés dans une société humaine laïque que l’on pourrait appeler la « laï-cité ». Comme tous les autres citoyens, ils vivent au grand jour. Ils peuvent dire tout fort et tout haut leur attachement au Christ et à leur baptême. On pourrait ajouter qu’ils sont« traduits » devant ceux et celles qui ne partagent pas leur foi et qui les voient vivre et agir comme eux dans le monde de notre temps. Ces baptisés sont remplis de l’Esprit Saint pour répondre clairement à ceux et celles qui les interrogent. Ils osent aussi leur exposer simplement leur bonheur de croire. Ils les invitent à parler avec eux et à voir leurs assemblées.

17 octobre 2015

Si notre cœur est simple et accueille la bonté de Dieu, alors son Esprit vient au secours de notre faiblesse et chasse les fausses inquiétudes qui rendent muet et confus. Enfouissons-nous dans la relation trinitaire et la Parole se mettra au monde. Ce qui nous habite au plus profond de nous-mêmes jaillira et rejoindra la conscience de ceux et celles qui nous pressent de questions. L’Esprit qui nous soutient agit aussi dans l’entendement de ceux et de celles qui nous interrogent ou attendent de nous une lumière.

15 octobre 2016

N’ayons pas peur de prendre la parole devant ceux et celles qui nous interrogent sur notre foi ou nos comportements. Avec la force de l’Esprit, nous aurons déjà travaillé et réfléchi pour prononcer clairement ce qui nous tient à cœur. Nous nous serons nourris des Écritures, de la vie communautaire. Nous aurons accueilli et assimilé tout ce que nos frères humains nous auront appris. Nous oserons donc prononcer nos chétives paroles du grand Mystère. Nous sommes assurés que la force de Dieu qui nous déliera la langue, préparera en même temps les oreilles et les consciences de nos auditeurs pour qu’ils entendent et comprennent ce qui leur sera profitable.

21 octobre 2017

Je crois que l’Esprit Saint unifie nos vies et nous donne la joie d’être aussi vrais qu’il nous est possible. Il nous guérit de la duplicité affolante car elle nous égare dans notre propre droiture. Notre nature humaine nous oblige à prendre le risque de choisir après avoir pris la précaution de réfléchir seul et avec d’autres. L’Esprit nous invite à ajuster réalité, discernement, formulation de projet et action réalisatrice. Reste à donner sa parole qui prend humblement position, sans avoir peur. Sauf gravissime erreur toujours possible, il faudra s’efforcer d’y être heureusement fidèle, en plein vent, au jour le jour.

20 octobre 2018

« Blasphème contre l’Esprit Saint ».  D’une manière constante, de toujours à toujours, éternellement, c’est l’Esprit qui, comme le dit Ezéchiel (39, 29), engendre une création nouvelle. Le Nouveau Testament confirme la parole du prophète. L’Esprit met au monde Jésus et l’Esprit, lors de son baptême dans le Jourdain, « repose sur lui ». Au moment de son Ascension, Jésus nous promet son Esprit qui le rendra, Ressuscité, présent en nous. Rejeter l’Esprit Saint, c’est en fait nier notre relation au Dieu Trinitaire. Celui qui osera délibérément blasphémer contre l’Esprit se coupera de la tendresse de Dieu. Garder vivant l’Esprit en nous, nous reconduira toujours, quels que soient nos errements, jusqu’a la Source de la Bonté.

19 octobre 2019

La justice de Dieu n’est pas la condamnation : « Tu m’as renié, moi aussi je te renie ». Je crois que Dieu aime les renégats pour que ceux-ci découvrent dans paix l’horreur de leur reniement. Être aimé malgré nos turpitudes nous ancre dans la joie d’être pardonnés. D’ailleurs, Jésus lui-même, après sa Résurrection, en s’adressant à Pierre, s’assure de son amour et le confirme dans son ministère de bon berger.

17 octobre 2020

Renier Jésus, c’est le rejeter ‘publiquement’ et, d’une manière ou d’une autre, prendre position contre lui, par orgueil ou pour plaire à un monde qui ne connaît souvent que la dérision. Et cela par peur A mon sens, c’est le fait d’un petit nombre, Beaucoup plus nombreux sont ceux qui l’oublient et perdent le dialogue d’amour avec lui comme si la foi s’éteignait. Tout se passe comme s’ils se débarrassaient de pratiques devenues désuètes…Ces attitudes sont moins graves qu’un reniement ; il suffira parfois d’une « rencontre » ou d’un « événement » pour renouer avec La Parole Vivante. Jésus n’est pas un tyran mais un ami toujours prêt à refaire connaissance. « Tiens, te voilà, quelle joie pour moi ! ».

16 octobre 2021

L’Esprit-Saint qui, dans la vie trinitaire, unit sans cesse le Père et le Fils, vous prend dans son élan trinitaire et vous donne lumière, force, constance, consolation. De plus, il fait naître en vous la juste parole au moment approprié. Soyez sans crainte ! Il vous articule à la vérité. Vous pourrez rendre témoignage par votre parole, votre attitude et jusque par votre silence. Soyez simples, laissez-vous aimer et inventez votre démarche sans honte ni colère !