Luc 2, 33-35

15 septembre 2014

Nul, à moins qu’il ne soit atteint d’une maladie mentale grave, ne peut désirer souffrir. Il peut simplement désirer aimer de tout son cœur. S’il aime comme le Christ, alors il est probable que la compassion avec les humains fera l’unité de sa vie. En disant oui à l’Ange de l’Annonciation, la jeune femme Marie est entrée dans cette démarche de l’amour qui la rend accessible et quelle sera aussi bien présente pour atténuer la chute que pour faciliter le relèvement. Elle n’a pas voué sa vie à la souffrance, mais à la disponibilité quelque en soit le prix. Le Christ qui a grandi en elle l’associe à sa mission et à son offrande. Elle assume son consentement journalier à la gratuité de l’Incarnation. C’est son bonheur.

15 septembre 2015

Le vieillard Syméon, juste et religieux, attendait la consolation d’Israël. L’Esprit Saint était sur lui. Alors il était clairvoyant, paisible, sans illusion. Il parlait peu et parlait vrai. La sagesse, le don de Dieu et la réalité humaine  lui avait appris le fond tragique du mystère de chaque personne. Il dit à Marie qu’elle aura beaucoup à souffrir puisqu’ elle est associée par amour à la profondeur de la mission de Jésus, son fils. Comme elle sera présente à Cana, elle le sera aussi au Golgotha.

15 septembre 2018

« Jésus, un signe de contradiction ». La contemplation de Jésus nous invite à entrer dans la lutte entre le parfait et l’imparfait. Il est la Vie Eternelle qui entre dans la temporalité. Sa présence parmi nous nous révèle qui nous sommes nous-mêmes, bâtis sur nos indigentes contradictions journalières, nous les pèlerins du temps. La foi en sa Résurrection nous invite à croire que nos luttes et nos combats intérieurs ne sont pas source de désespoir, mais préparation à l’unification totale de notre personnalité dans notre Résurrection. Nos contradictions seront résolues. De jour en jour, l’Espérance en cette renaissance apaise les baptisés pour qu’ils soient dès maintenant des signes que la contradiction enfin de compte n’est pas la plus forte.