27 septembre 2012
Hérode n’est ni un chrétien, ni un prince exemplaire. Pourtant, il a quelque chose à nous apprendre à nous, hommes et femmes du XXIème siècle. Il a entendu parler de Jésus. Il cherche à le voir. Il se pose la question fondamentale : « Qui c’est ? »
26 septembre 2013
Hérode qui n’était pourtant pas un prince ‘bon enfant’ mais une sorte de despote plutôt rusé et fourbe s’interrogeait en lui-même. Le témoignage du Baptiste l’avait jadis « bousculé ». Qui est donc maintenant, ce Jésus dont tout le monde parle : « Il cherchait à le voir » ? Jusqu’aux marches du palais, les témoignages de la foule suscitaient chez Hérode l’envie de faire connaissance de ce Nazaréen qui, paisiblement et d’une manière désintéressée, ouvrait non seulement un chemin de liberté mais appelait chacun à se lever et à marcher. C’est peut-être la confiance que Jésus faisait à tous qui questionnait le plus le ‘renard’ Hérode.
25 septembre 2014
Hérode, prince de Galilée, n’arrivait pas se faire une idée sur ce fameux Jésus dont beaucoup parlait. La rumeur proposait des explications différentes mais lui, Hérode, ne se contentait pas d’approximations douteuses. Il « cherchait à voir Jésus. ». Aujourd’hui, plus de vingt siècles après, dans notre pays, on parle encore de Jésus. Qu’en dit-on ? Les baptisés, Corps du Christ, par leur témoignage de vie, par leurs paroles au sein de la culture de notre temps, devraient donner à voir Jésus à ceux qui le cherchent. Quelques chrétiens seulement portent cette obligation comme un honneur et comme une mission permanente.
24 septembre 2015
On peut tuer un homme ou une femme qui parle et agit comme un prophète au nom du Seigneur. Mais on ne tarit jamais la source prophétique de l’Esprit-Saint qui irrigue le cœur des humains passionnés de Dieu. Dans toutes les langues, dans toutes les cultures, tous les jours ici ou là, ils annoncent avec force, sans répit, la Bonté de Dieu qui prend soin de la création entière. Ils ouvrent nos yeux et nous éveillent à la contemplation et à la louange. Baignés de l’Esprit, tous les baptisés sont appelés à être prophètes tout au long de leur vie.
22 septembre 2016
Hérode cherche à « voir Jésus ». Au milieu de ses doutes er de ses méfaits, une certaine curiosité le tarabuste. Ce n’est peut-être que curiosité malsaine, mais c’est peut-être un sourd désir de sa conscience tourmentée. Reste que ce « renard » a bien le droit de chercher à connaître Jésus. Sa rencontre d’un véritable prophète peut « retourner » sa vie. A partir de ces trois versets, les baptisés dans l’Esprit peuvent entendre un appel : parmi leurs amis? tel et tel cherchent peut-être à «voir Jésus ». C’est à eux de révéler Celui en qui ils ont mis toute leur foi et l’amplitude de leur amour.
28 septembre 2017
Hérode était perplexe. Il voulait ‘savoir’ qui était ce Jésus dont on parlait dans le pays. Il cherchait à le voir, mais pas à le rencontrer pour l’accueillir et devenir son disciple. Simple curiosité ou basse manœuvre policière. Hérode a peut-être raison de se tenir à distance car Jésus est un dangereux de la bonté, du pardon et de la bienveillance. Si on veut garder ses distances avec lui, il vaut mieux ‘savoir’ et surtout ne pas « croire ». Car si on « re-naît » à son Souffle, on devient comme lui « serviteur d’humanité », dépourvu de ruse et plein de miséricorde. On s’achemine vers l’offrande qui va jusqu’au bout.
27 septembre 2018
« Hérode ne savait que penser de tout ce qui se passait ». Ses services de renseignements étaient incapables de se faire une idée sur Jésus. Les uns disaient que c’est Jean Baptiste ressuscité, d’autres affirmaient : « C’est le prophète Elie qui est apparu ! ». Personne n’était capable de se faire une idée juste sur Jésus et sur ses disciples qui sillonnaient le pays. Intrigué, Hérode cherchait à le voir. Même Hérode Antipas, rusé comme un renard, voulait le rencontrer pour se faire sa propre idée. Je comprends ce passage de l’évangile comme si Luc voulait inviter les baptisés à rencontrer personnellement le Christ pour le connaître, mais eux, dans la foi et non par curiosité malsaine ou habileté politique.
26 septembre 2019
D’un tempérament inquiet et instable, le roi Hérode vivait dans la perplexité. Ses sbires lui parlaient de Jésus. Ils le considéraient comme un prophète. Cette nouvelle le plongeait encore plus dans un brouillard intérieur. A moins qu’il ne soit ressuscité, ce ne pouvait pas être le Baptiste : il l’avait fait tuer. Une question obsédante occupait sa conscience : « Qui est ce Jésus ? » Et il cherchait à le rencontrer. Ce triste sire est un bien mauvais roi. Mais il se pose une bonne question et son désir est louable !
24 septembre 2020
Par sa police, Hérode savait tout ce qui se passait en Galilée. On lui fit un rapport sur Jésus. Il avait peine à se faire une idée claire sur lui. Partagé entre plusieurs hypothèses – peut-être Jean le Baptiste ressuscité ou l’un des prophètes ? -, il s’interrogeait, doutait, tergiversait. Il cherchait à le voir. Hérode n’est pas un personnage bien séduisant ; il semble bien que son ‘inquiétude’ relève davantage de la curiosité que de la recherche métaphysique qui, par honnêteté intérieure, peut conduire vers la foi.
23 septembre 2021
Hérode, curieux personnage, entendait parler de Jésus. Les rapports des uns et des autres divergeaient et il voulait, lui, se faire une idée sur Jésus. Il ne désirait ni le connaître, ni l’entendre, encore moins le suivre. Mais il souhaitait le « voir », tout en restant en dehors de sa personnalité et de son message. Beaucoup, qui ne sont pas rois, ressemblent à Hérode. Ils veulent voir et pas rece-voir. Ils se protègent, restent hermétiques. D’une certaine manière, ils redoutent de changer d’avis et d’aller vers la foi.
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