Luc 10, 1-20

26 janvier 2012

Guérir les malades est un signe que le Règne de Dieu est bonheur pour l’homme. C’est en libérant autrui du mal qui le fauche et le couche qu’il peut se relever et aller. Soigner est un métier mais aussi un symbole et un signe. À cette condition, soigner devient supportable et efficace. C’est un sommet  de relation pour libérer.

7 juillet 2013

Les disciples sont avertis. Jésus les envoie comme « des agneaux au milieu des loups ». La mission sera rude, d’autant plus rude que ce ne sont pas d’immense légions qui partent conquérir le monde, mais une poignée de pauvres, sans arme ni bagage. Ils ont pour consigne d’annoncer Paix, Liberté et Simplicité. Ils ont foi. Ils partent confiants : la Parole du Ressuscité suffit. Miracle ! Ils reviennent tout joyeux et racontent que rien n’a pu leur faire du mal. Jésus les met en garde : « Ne croyez pas trop à vos propres forces, mais à l’amour de Dieu qui vous fait « citoyens libres et simples » du Royaume ! »

3 juillet 2016

Aux soixante-douze disciples qu’il envoie pour préparer les cœurs à l’accueillir, le Seigneur dit simplement de réduire les bagages, de ne pas avoir peur des « loups et de prier pour rester des compagnons de l’Esprit ». Point de consigne de propagande, seulement une non-dispersion pour se maintenir dans l’orientation première, c’est-à-dire souhaiter la Paix, demeurer, aimer la culture des personnes rencontrées. Les soixante-douze disciples suivirent les conseils de Jésus et connurent la joie.

7 juillet 2019

Jésus le demande aux Soixante-douze : « Soyez des pèlerins pauvres ! Marchez de village en village ! Frappez aux portes ! Apportez la paix ! Rendez service en favorisant la liberté ! En un mot, soyez des hôtes de « passage » ! Laissez-vous accueillir et prenez les usages de vos hôtes ». Jésus demande aux disciples de vivre le même mystère que lui. Jésus est l’hôte que nous accueillons, il vit avec nous et partage avec nous ce qu’il est lui-même : un pauvre pèlerin qui toque à notre porte.