8 novembre 2012
Lorsqu’un ami ou une amie proche de nous dans la vie laïque se convertit librement vers l’intimité de Dieu et de son Christ, c’est pour nous une joie, non pas parce cela fait un chrétien de plus mais parce que son bonheur et sa lumière deviennent pour nous une invitation et une nouvelle occasion de faire pénitence, de nous convertir et de rendre gloire à Dieu.
7 novembre 2013
La conversion est une joie et mérite de l’allégresse pour tous ceux et celles qui la vivent en eux-mêmes ou la constatent parmi ceux et celles qui les entourent. Pourquoi ce bonheur enthousiaste ? Tout simplement parce qu’elle manifeste l’initiative de la bonté de Dieu ; parce que la liberté profonde de celui ou de celle qui change sa manière de vivre par amour du Seigneur et de ses frères ou sœurs en humanité, s’exprime ; parce que le peuple des baptisés s’embellit d’un apport nouveau.
6 novembre 2014
En devenant homme, en marchant au pas des humains, Jésus qui est pourtant le Christ vit dans le temps et dans l’espace. A cause de la condition humaine, il est obligé, s’il privilégie ceci, de mettre cela en second. Lorsqu’en priorité il partage ses repas avec les pécheurs et les publicains, il ne va pas dans les palais des rois et ne s’attable avec les puissants. Sa démarche habituelle profile son option primordiale et délivre un message. Sa manière de vivre interroge et en même temps enseigne. Aujourd’hui, les baptisés vivent dans le même élan.
5 novembre 2015
Les pharisiens et les scribes grincent des dents. Pourquoi ? Parce que Jésus mange non seulement avec ceux qui n’ont pas bonne réputation, mais aussi avec les pécheurs. De plus, il leur fait tellement bon accueil qu’ils affluent vers lui. Pour expliquer ses sentiments et sa mission, Jésus raconte la parabole de la brebis perdue et retrouvée. Sa tendresse nous invite aujourd’hui à un comportement analogue.
11 novembre 2016
Se réjouir avec ceux et celles qui cherchent ce qu’ils ont perdu ou pas encore trouvé est un véritable comportement évangélique. Mettre tout en œuvre, toutes ses possibilités, pour chercher, semble la pointe de cette parabole. Pharisiens et scribes pleins d’eux-mêmes ne cherchent plus rien. Se figurant qu’il ne leur manque rien, ils sont satisfaits. Ils jugent qu’ils n’ont plus rien à chercher et donc ne progressent plus. Ils tournent en rond dans leurs pratiques. Publicains et pécheurs, eux, sont en appétit de découverte. Ils cherchent ce qui peut les combler. C’est avec ceux là qu’il faut se réjouir. Ils nous enseignent, et par leurs recherches et par leurs découvertes.
3 novembre 2016
La solidarité humaine puise de près ou de loin dans la parabole de la centième brebis qui s’est perdue en s’égarant. Tout humain se désire soucieux de celui ou de celle qui, du fait des circonstances personnelles ou autres, s’est éloigné du troupeau paisible qui vit ensemble. Le berger, quand il s’aperçoit qu’il en manque une, se dérange. Il laisse les quatre-vingt-dix-neuf. Il cherche jusqu’à ce qu’il trouve la centième. Il ne pleure pas sa peine. Lorsqu’il la repère, il s’approche d’elle, ne lui fait aucun reproche, mais la prend sur ses épaules et revient la déposer au milieu des autres. Il me semble que l’amour du berger guérit la honte de la brebis qui s’est égarée par sa faute ou du fait des circonstances.
8 novembre 2018
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs ». Les pharisiens et les scribes osent coller une étiquette de pécheur sur tel ou tel. De quel droit jugent-ils autrui ? Comment font-ils pour sonder les consciences et les cœurs ? Ils s’arrogent un droit et une capacité qu’ils n’ont pas. Jésus, au contraire, accueille tout le monde et sans discrimination. Il est l’hôte de tout le monde. Il est la Bonté de Dieu incarné. Par amour, il a pris place dans l’univers des « imparfaits ». Et connaissant le cœur des humains, il sait que lorsque les pécheurs se sentent aimés, ils se convertissent.
7 novembre 2019
Le Bon Berger qui a retrouvé la brebis perdue réunit ses voisins pour se réjouir avec eux. Une femme a perdu une de ses dix pièces d’argent. Elle s’affaire pour la retrouver. Elle la retrouve, réunit ses amies et les convie à la joie. La vie ordinaire nous fournit mille occasions de nous souvenir que Jésus, le Christ de Dieu, se donne du mal pour nous chercher. A nous de ne pas nous cacher et de nous laisser trouver ! Joie dans le Ciel, paix dans les cœurs !
5 novembre 2020
Parmi les croyants, chacun ou chacune peut écrire et relire l’histoire de sa propre conversion à la foi librement choisie. Il ou elle est devenu(e) pratiquant ou pratiquante. Corps, ils ont l’un et l’autre une histoire au masculin et féminin. Écrire et relire permet aux détails d’apparaître. Souvent, pleins d’amour, ces brimborions de la vie ont un éclat saisissant. Ils donnent du relief à la banalité de la vie ordinaire. Ainsi le bon berger qui a porté sur ses épaules la brebis fatiguée. Ainsi la femme qui a retrouvé la pièce de monnaie se souvient de ses voisines qui ont fait la fête avec elle. La conversion est un ‘événement-avènement’ qui ne s’oublie pas. Il est bon de le revivre dans l’aujourd’hui.
14 novembre 2021
Joie de retrouver celui ou celle qui s’était perdu, joie de retrouver ce que l’on avait soi-même perdu. On avait aimé et on aime encore quelqu’un qui n’est plus là ; il s’est égaré, il est parti. Pourvu qu’il soit heureux, j’aimerais tant en être assuré. Quand on a égaré un objet précieux, on le cherche avec minutie, car il est très utile à ma vie quotidienne. Ces deux aspects de la vie de presque tous les jours nous motivent à chercher, soit pour nous assurer du bonheur d’autrui, soit pour pérenniser notre propre confort, soit pour offrir à Dieu la turbulence de la vie humaine. Chercher est un maître-mot.
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Luc 15, 1-32