2 décembre 2012
Sans cesse, le monde change. Plus ou moins vite, il devient vieux. Il mute plus ou moins radicalement. Ne pas évoluer avec lui, ne pas changer de mentalité, ne pas sans cesse renaitre, conduit à être inexorablement broyé. Se fonder en Christ, Mort et Résurrection, c’est entrer par amour dans ce bouleversement constant ; c’est opter pour, à plein cœur, être présent à Aujourd’hui qui est la Veille de Toujours.
29 novembre 2015
Dans les grands soubresauts du monde ou ceux de notre cœur, il ne s’agit pas de rester de marbre mais de demeurer attentif, disponible et prêt à l’action aussi bien institutionnelle que personnelle. Ce qui se passe en nous et autour de nous mérite attention. Ce remue-ménage est presque toujours un appel intime à une autre manière de voir, à la conversion, à la préparation d’une Résurrection. En ce qui nous atteint au plus profond de nous-mêmes coule une source de Renaissance au souffle de l’Esprit.
2 décembre 2018
En Christ, le monde et sa culture qui demeurent terrestres dans leur évolution trouvent la permanence du toujours nouveau. L’Incarnation fait craquer la sordide habitude qui enferme et empêche la nouveauté. En Jésus, don de Dieu dans le temps, se profile, à chaque instant, un jaillissement qui ne nie pas le passé mais le transforme jusqu’à la racine. Cet élan devient la liberté humaine épanouie qui choisit de ne pas savoir mais d’entrer dans la dynamique de la création.
Article précédent
Luc 21, 29-33
Article suivant
Luc 21, 20-28