19 novembre 2012
Toute la « troupe avec Jésus » marche. L’aveugle est assis, il s’informe, il crie. Ceux qui marchent en tête veulent le faire taire. L’aveugle ne leur obéit pas. Il crie de plus belle. Jésus s’arrête, l’interroge, l’écoute, se met à sa disposition : « Que veux-tu que je fasse pour toi ? ». Sa parole de foi à Jésus le guérit. Il marche avec Jésus.
18 novembre 2013
Ceux ou celles qui ‘marchent en tête’ ont toujours la tentation de faire taire les pauvres et les estropiés de la vie. Ils font « désordre » dans les cortèges souvent plein de bons et rigoureux ordonnancements. Là, à Jéricho, l’aveugle ne se décourage pas, il crie de plus en plus fort. Jésus s’arrête, lui parle, l’interroge, répond à sa demande. Il voit, sa foi devient lumière pour marcher dans le monde et suivre Jésus. Un « aveugle » qui se met à voir est un témoignage pour la multitude. Il en est ainsi de la conversion.
17 novembre 2014
Vouloir faire taire un aveugle qui demande à Jésus d’avoir pitié de lui est une démarche horrible, pleine de suffisance. Pour qui se prennent-ils ceux qui marchent en tête du cortège ? Heureusement, Jésus entend la plainte des humains. Il s’arrête et entame un dialogue. Il s’enquiert de la demande précise et se met à la disposition de l’aveugle. La foi permet de voir Jésus – celui qui ouvre les yeux – et permet le choix de marcher à sa suite. Alors l’aveugle sort de ses ténèbres et rend gloire à Dieu. Il a bien fait de ne pas écouter ceux qui voulaient le faire taire.
16 novembre 2015
C’est tous les jours que les baptisés entendent la bienveillante question du Ressuscité : « Que veux-tu que nous fassions ensemble pour le bien des humains qui est aussi la gloire de Dieu ? ». C’est donc tous les jours qu’il nous faut puiser dans le trésor et la force de notre baptême. Nous y trouverons l’intelligence de la parole de tendresse et le discernement, l’action adaptée aux demandes que nous formulent par leur présence ceux et celles qui nous entourent.
14 novembre 2016
L’aveugle de Jéricho mendie. Ce jour-là, il ne demande ni argent ni nourriture, mais de l’Information. Il désire que quelqu’un lui dise : « Qui est donc ce personnage entouré d’une foule bruyante ? » On lui dit : « Jésus le Nazaréen ». L’aveugle réfléchit. Si c’est vraiment lui, il crie. Personne ne peut le faire taire. Tout son Espoir de voir à nouveau est en Celui-qui-passe-en-faisant-le-bien. Jésus entend, il s’arrête, il est la Parole-qui-parle : « Que veux-tu que je fasse pour toi ?» « Ta foi te sauve ». L’aveugle retrouve la vue. La juste information, l’appel, la confiance, la parole de Jésus, ouvrent à nouveau les yeux. La foule change d’attitude : elle rend gloire.
20 novembre 2017
L’aveugle qui mendiait à la porte de Jéricho n’est ni sourd, ni muet. Il ne manque pas de perspicacité. Il connaît même l’histoire de son peuple. Il sait saisir la « bonne aubaine » de Jésus qui passe. Il entend le bruit de la foule, il demande, il crie même, pour exprimer son désir d’être pris en pitié. Il brave ceux qui voulaient le faire taire. Jésus l’entend, s’arrête, lui parle, le rejoint dans sa demande : voir à nouveau. L’aveugle redevient clairvoyant. Il « voit » le Messie de la lignée de David. Il le suit en rendant gloire à Dieu.
19 novembre 2018
« Ceux qui marchaient en tête le rabrouaient ». Je ne sais qui marchait tête, mais je sais par contre qu’un pauvre qui crie, ça fait désordre et ça casse les oreilles du protocole des processions civiles ou religieuses. Il faut protéger l’ordre et ne pas semer du trouble dans le cortège qui accompagne Jésus. L’aveugle n’a pas la même logique que ceux qui marchaient en tête ; lui voulait profiter de « Jésus-qui-passe » : peu lui importait l’ordonnancement des choses, « il voulait voir ». Jésus entend, comprend. Il ordonne qu’on lui amène l’aveugle. Un court dialogue avec ce dernier pour vérifier son désir et sa foi. Il le guérit pour qu’il voie celui qui prend pitié et donne la « claire voyance ».
18 novembre 2019
Il s’appelait Bartimée. Il était ‘mendiant’ et ‘aveugle’. Tout le monde à Jéricho le connaissait. Quelques-uns lui faisaient l’aumône de quelques piécettes. Quand il entendait un brouhaha qui dépassait l’habitude, il demandait qui passait. Jésus passa. Il cria. Jésus s’arrêta. Questionna. Que désires-tu ? « Voir » répondit Bartimée. Il retrouva la vue, suivit Jésus. Chacun de nous a quelque chose à voir ou mieux quelqu’un. Mendier est l’histoire de tous.
16 novembre 2020
L’aveugle de Jéricho ne voit rien mais il ‘entend’ et peut crier. De plus, il ne tolère pas qu’on le rabroue : il a assez de culture pour savoir que Jésus est un descendant du Roi David. Alors lorsqu’il apprend que Jésus ‘passe’ à portée de voix, il s’écrie : « Jésus, fils de David, prends pitié de moi ! ». Jésus ‘entend’, ‘s’arrête’ et ordonne que l’on approche de l’audacieux. Il ‘s’adresse’ à l’aveugle et lui ‘demande’ ce qu’il désire. Non pas de l’argent mais ‘Retrouver’ la vue. Sitôt dit sitôt fait. L’homme devenu ‘clairvoyant’ se place à la suite de Jésus. Le miracle ‘convertit’ le peuple qui se met à louer Dieu. Relire cette histoire de jadis renouvelle aujourd’hui, en nous l’histoire du Salut.
15 novembre 2021
L’aveugle de Jéricho est informé par l’entourage que Jésus va passer, tout proche de lui, à portée de voix. Alors l’aveugle reconnaît sa chance et crie : ‘Prends pitié de moi’. Jésus entend : ‘Que veux-tu que je fasse pour toi ?’ – ‘ Que je voie !’ L’aveugle retrouve la vue. Il peut maintenant mener sa vie. Il suit Jésus. C’est ainsi que Luc raconte l’histoire de mon vieil ami Bartimée.
1 novembre 2012
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Luc 18, 9-14