Luc 17, 1-6

12 novembre 2012

Il faut beaucoup aimer son frère ou sa sœur dans la foi. Il est important aussi de le connaître disponible, désireux de se convertir et de se savoir soi-même pécheur comme lui pour oser lui dire : « Le Seigneur et nous tous, nous t’attendons dans un autre comportement. Corps du Christ avec toi, nous désirons guérir avec toi et nous cheminerons avec toi vers ce « retournement ». Ta victoire sera aussi notre joie ».

11 novembre 2013

Chacun de nous est un bien précieux et unique. Il contribue pour sa part à faire la société. Son action n’est jamais neutre. Ses agissements ont toujours un certain retentissement social. Ce qu’il ne fait pas manque toujours. C’est la raison pour laquelle il faut se « tenir sur ses gardes » et ne pas contribuer à « détraquer » la société ou la communauté dont nous sommes un des membres. Construire et ne pas démolir !

10 novembre 2014

Dans la vie humaine, les chutes et les dégringolades sont inévitables. Si elles sont plus ou moins graves, elles sont monnaie courante et peuvent intervenir dans la vie de chacun. Nul, à moins d’être un vrai tartuffe, ne peut  l’ignorer. Il ne s’agit ni de s’entortiller dans la honte de soi-même, ni de laisser un frère ou une sœur se tirer seul d’un mauvais pas spirituel. Tous, nous sommes solidaires les uns des autres et ensemble nous devons vivre du pardon qui est, d’abord, de faire la vérité, ensuite, de s’amender, enfin, de se réjouir de la miséricordieuse tendresse de Dieu.

7 novembre 2016

Toute vie humaine est « scandaleuse », c’est-à-dire qu’elle ressemble à un « escabeau » que chaque personne dans sa liberté peut monter ou descendre. Chaque humain adulte dans sa culture d’origine cherche librement le moyen de « bien s’élever ». Généralement, les parents cherchent à bien « éduquer » (e-ducere) leurs enfants pour qu’ils « gagnent leur Vie » et qu’ils apprennent durant leur parcours terrestre à vivre en société, tout en étant des individus responsables de la réalité quotidienne qu’ils partagent avec leur congénères.

13 novembre 2017

La vie ordinaire des humains de toutes les régions du monde est mélangée. Elle est à la fois tordue et droite, belle et exécrable. C’est inévitable que des comportements horribles déboulent sous les yeux ébahis des hommes et des femmes de tous les temps. Notre époque a les moyens d’éplucher les faits divers de toutes les civilisations. Tout est présent sous nos yeux. Tout résonne à nos oreilles. Tout sollicite notre jugement. Tout nous parvient avec des commentaires. Tout peut nous scandaliser. Tout peut fausser notre jugement et nous entraîner dans des zones aberrantes. Mais tout peut aussi nous édifier, nous tirer vers le bien, nous améliorer, nous rendre solidaires les uns des autres pour nous entraider. Cela dépend de nous, de notre manière de regarder, de discerner, de parler avec les uns et les autres pour se forger des convictions heureuses et constructives. « Il nous faut prendre garde ». Notre époque n’est pas pire que celles qui nous ont précédées. Elle est autre. Nous devons apprendre à la vivre ensemble d’une manière positive.

12 novembre 2018

« Occasion de chute ». Par expérience, tout le monde sait que l’on vit dans le temps et, par conséquent, dans l’espace des choses imparfaites, voire du péché. Chacun se débrouille dans le méli-mélo de sa vie personnelle et sociale. Il essaye de faire au mieux. Je crois que le péché devient scabreux quand on fait exprès de tendre un piège à l’autre pour le faire « chuter ». Devenir une occasion volontaire et préméditée de précipiter autrui dans le mal est une catastrophe. Installer délibérément la perversité en soi ronge la conscience personnelle et détruit la confiance source de vie sociale. C’est grave.

11 novembre 2019

Même si quelqu’un s’acharne à être désagréable à mon égard, je dois lui pardonner autant de fois qu’il m’offense. L’Incarnation de Jésus nous invite considérer ce mystère comme un don total de Dieu à l’humanité, c’est-à-dire un par-don constant qui trouve sa source dans la profondeur de la relation trinitaire. Le pardon est une relation lumineuse qui ne s’éteint jamais. Dans le temps, le pardon puise dans l’Éternité. C’est une attitude d’amour qui ne sait pas compter.

8 novembre 2021

Nous vivons dans un monde imparfait. Conflits interpersonnels, incompréhensions, dialogues de sourds, colères, fâcheries et, peut-être, haines, nous tenaillent. Pourtant, nous désirons vivre en paix et échapper à ce désordre si loin de l’Évangile. Seul le pardon triomphe du désordre de la relation. La douceur et la bienveillance peuvent revenir en nous et s’épanouir autour de nous. « Jésus, doux et humble de cœur, rendez mon cœur semblable au vôtre ! » Cette prière établit la concorde entre les humains.

Guérison des dix lépreux

12 novembre 2012