13 septembre 2014
Si, de tout son cœur, on désire porter de « bons » fruits pour que beaucoup puissent les cueillir, s’en nourrir, les apprécier et les assimiler, on entre dans une paix profonde. On pourrait dire que les prévenances de Dieu nous font fructifier en Jésus-Christ. En lui, nous sommes greffés et nous portons les fruits dont nos contemporains ont besoin. L’Eglise est un verger ouvert à tout le monde. La récolte appartient à l’humanité entière.
12 septembre 2015
L’arbre ne fructifie pas pour lui même, mais pour ceux et celles qui cueillent ses fruits. A moins d’être tout pourri et ne pas vouloir porter un remède à sa pourriture, chacun est une force de vie, une sorte de trésor social et communautaire qui partage ce qu’il produit pour le bien de ceux et de celles qui l’entourent. Dans le verger de l’humanité, multiples et différents sont les arbres fruitiers. Leur raison d’être à tous et, sans doute, leur joie, est d’offrir à tous ceux qui le traversent les fruits qui donnent force et goût pour la marche.
10 septembre 2016
Se fonder sur la tendresse de Dieu, c’est bâtir en dur durablement. C’est dépasser toutes les pratiques socialement utiles et nécessaires pour affronter l’usure du temps. Bâtir sur le Roc répond à la proposition divine : « Rejoins-moi dans l’infini de la bonté. Pour ce faire je t’envoie le Christ, il est le Chemin qui vient de moi jusqu’à toi et, si tu le suis d’une manière ou d’une autre, tu viendras en vérité jusqu’à moi. En lui, par lui, avec lui, tu traverseras les vicissitudes du temps. Il ouvre un passage jusque dans « ma maison » et tu découvriras que ma demeure, c’est aussi la tienne. La relation qui s’y vit t’accomplira pour toujours dans une communion éternelle ». Béatitude.
16 septembre 2017
Jour après jour, il faut apprendre à découvrir ce qui déborde de notre cœur et de notre conscience. En fait, ce qui surgit de l’intérieur de nous-mêmes et nous conduit parfois au-delà de notre claire volonté nous appelle et à la vigilance attentive et à l’humilité. Notre liberté est un combat et une conquête qui ne s’achève qu’au moment de notre mort et de notre résurrection. A ce « dernier moment » où le temps nous fuit, nous basculons dans une liberté entière. « Je » est alors accompli et détaché de toute contrainte. Tout se passe comme si notre vie sur terre n’était qu’un véritable apprentissage besogneux à la liberté.
12 septembre 2020
Chez un humain, le cœur et l’intelligence marchent de compagnie. Ils se respectent l’un l’autre. Sans leur guidance conjointe de l’action, rien de solide ne se fonde. Pour un baptisé, si la foi en Christ assume les réalités constitutives de l’homme, elle ne les remplace jamais. J’irai jusqu’à dire qu’elle les magnifie.
11 septembre 2021
La parole prononce et aiguise les sentiments qui tournent dans notre cœur. Elle permet un dialogue, une communication la plus juste possible, pour une action concertée. Nos mots sont choisis pour créer un accord. Tout cela suppose de bien connaître autrui pour lui parler juste et efficace et aussi pour l’inviter à mettre en œuvre ses qualités et les accomplir. Ne lui demandons jamais ce qui est impossible pour lui. S’il est ‘poirier’, je ne lui demande pas « des abricots ». Autrement, je l’enferme dans un échec !
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Luc 6, 39-42