Jean 6, 51-58

19 août 2013

Par la foi célébrée dans le baptême, le chrétien est greffé au Corps vivant du Ressuscité. A sa manière, il devient nourriture et accepte de se laisser manger. Mais, en même temps, il se nourrit de ceux et de celles qui s’offrent avec lui en Christ. Mystère de communion. Il est grand, le Mystère de la foi qui personnalise chacun et conduit à une unité faite de différences.

22 juin 2014

Il faut manger pour vivre et accomplir à plein bras sa tâche humaine de tous les jours. Il faut que les baptisés se nourrissent de la Parole et du Corps du Christ pour, chaque jour, entreprendre dans le temps des tâches qui ouvrent les personnes et la société à la renaissance, pour ne pas dire à la Résurrection. Les chrétiens sont des fragiles, des précaires, des limités, mais, tout en étant des « pauvres pécheurs », ils sont des « obsédés » de la Résurrection et de tout ce qui sur terre s’en inspire. S’ils se nourrissent du Christ, ils tiendront leur « partition » dans le concert des nations.

16 août 2015

Corps du Christ par le désir, la foi, le baptême, nous nous nourrissons de la Parole de Dieu pour durant notre parcours terrestre chanter la gloire de notre Père, partager les mêmes sentiments que Jésus, vivre la même solidarité universelle et offrir à notre entourage la même bonté qui fortifie, encourage et traverse toutes les vicissitudes. Fidélité qui va jusqu’au bout.

18 juin 2017

Etre invité au Repas du Seigneur pour nous nourrir avec d’autres d’une nourriture de communion, nous introduit en Espérance dans le don de Dieu, relation trinitaire éternelle. Nous sommes attendus à ce grand banquet fraternel ; le signe nous plonge dans la réalité du pardon, de l’offrande, de la force du Christ. Le « Pain du Ciel » qui nous est offert nous dynamise pour que, par nos actions simples de chaque jour, nous tissions sur terre des échantillons d’éternité. A notre mort s’épanouira en nous, au-delà de toutes limites, la contemplation bienheureuse qui fait l’unité en Dieu de tout ce que nous avons commencé dans le temps.

19 août 2018

« ‘Je suis nourriture et boisson’, dit Jésus ». Celui ou celle qui veut grandir se nourrit d’une nourriture adaptée à son âge. Il apprend aussi à se désaltérer et à étancher sa soif. Il se fortifie et devient adulte pour prendre des responsabilités citoyennes. De même, ceux et celles qui décident de prendre leur place dès ici-bas dans le Royaume des cieux et de tenir leur rôle de chrétien discret et assuré dans la société, ont besoin de se fortifier et de prendre une charpente intérieure en se nourrissant de la Parole et de l’offrande du Christ. C’est, du moins je le crois, le chemin le plus sûr pour aller vers Dieu.

14 juin 2020

Il serait dommage que le culte du Saint Sacrement se réduise à l’adoration d’un peuple agenouillé. Le Saint Sacrement renvoie à la célébration de l’Eucharistie : repas fraternel où les chrétiens-confessants se rassemblent pour louer Dieu Trinitaire, offrir le monde avec le Christ Ressuscité présent parmi eux, faire mémoire de la Cène où Jésus se donne comme  nourriture de la foi et humble serviteur de l’humanité entière. De ce repas lourd de sens et de joie, il reste du Pain de vie que l’on portera aux malades et aux mourants pour signifier la communion et donner force, courage et pardon. Ce Corps du Christ est précieux. On le veille en lui disant merci de vivre avec nous et pour nous « Ce grand Mystère ».