Les Petites Sœurs des Pauvres ou la Merveille du XIXe siècle, Éditeurs Plon, Nourrit et Cie, 1895, 313 p.
Il semble que l’auteur veuille prouver que les petites sœurs des pauvres ont été fondées par l’Abbé le Pailleur et non par Jeanne Jugan. Une fois de plus, en fréquentant les débuts de cette congrégation, je suis stupéfait par l’amour de quelques-unes allant jusqu’au bout d’elles-mêmes pour servir les pauvres enfermés dans leur misère.
Ces quatre ou cinq femmes crurent à leur mission. Elles bouleversèrent les mentalités et ouvrirent une brèche dans la situation sordide d’un grand nombre de pauvres. L’amour du Christ soutenait ces sœurs insolites épousant des conditions atroces pour répondre aux besoins de marginaux. Beaucoup moururent à la tâche.
En une soixantaine d’années, plus de cent maisons se fondèrent en France, cinquante en Espagne, vingt neuf en Angleterre, trente en Amérique, seize en Italie, treize en Belgique, quatre en Afrique, trois en Océanie, une au Portugal ainsi qu’en Turquie.
Le zèle de Dieu et la passion pour les pauvres expliquent ce développement démesuré.
Je suis stupéfait.
22 novembre 2004
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