L’enfant reçu le nom de Jésus, le nom que l’ange lui avait donné avant sa conception
Jusqu’à maintenant, tout enfant est né de l’union d’un homme et d’une femme.
Il est un descendant, il appartient à une lignée, il porte un nom, il est singulier au milieu d’autres frères, sœurs, cousins, qui portent le même nom de famille.
Ceux qui sont responsables de sa naissance et l’inscrivent sur l’Etat civil lui donnent un prénom pour le « personnaliser » au sein de la famille.
Qu’est ce qui fait que des parents choisissent tel prénom et pas tel autre ?
Il me semble clair que le prénom est un souhait des parents pour leur enfant.
S’ils sont chrétiens, ils retiennent le nom d’un saint ou d’un mystère de la foi.
Ils aimeraient que chacun de leurs rejetons suive le parcours spirituel de son saint « Patron » et soit béni par lui.
Certes, les parent n’enferment pas leurs enfants dans une trajectoire. Ils les aiment trop pour les priver de liberté, mais il est certain que, dans une famille chrétienne, souhaiter une fête est déjà une catéchèse et un acte inspiré par la foi en Jésus et en la communauté chrétienne.
Marie et Joseph n’échappent pas à cette règle religieuse.
Jésus veut dire « Yahvé sauve ».
En nommant l’enfant, ils obéissent au Message de l’Ange et inscrivent dans leur cœur la foi qui fonde leur propre mission de parents et inspirent leurs actes.
Donner un « prénom » à quelqu’un ou à une institution, c’est pour un chrétien déjà choisir une personnalisation et un programme relationnel. Appeler quelqu’un par son prénom, c’est chaque fois lui rappeler son orientation spirituelle.
J’ai connu des personnes qui, à l’âge adulte, changeaient de prénom usuel imposé par le registre de la mairie ; elles estimaient plus conforme à leur personnalité intérieure adulte de prendre une autre orientation spirituelle. En se faisant appeler autrement, elles ajustaient leur Vocation.
1 janvier 2012
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