9 mars 2014
Jésus ne triche pas avec la nature humaine qu’il partage totalement avec l’humanité entière. Il n’échappe pas au tentateur qui, d’une certaine manière, est tapi en lui au point de se confondre avec ses propres interrogations. Tout se passe, en effet, dans nos vies ordinaires comme si, avant d’entreprendre le long chemin de l’offrande humble, nous étions confrontés à nos désirs de toute puissance et d’une confiscation de Dieu à notre seul profit. Le carême nous donne l’occasion d’oser regarder ce qui surgit du tentateur qui nous dévoie de l’humble grandeur de l’homme serviteur à la manière du Christ.
5 mars 2017
La deuxième tentation que le diable présente au Christ retiré au désert est d’enfreindre les lois de la nature en demandant aux forces célestes de se mobiliser pour compenser les règles de la nature et de la gravitation en particulier. Trop de baptisés oublient qu’ils vivent dans un monde qui a ses lois propres. Demander à Dieu des miracles spectaculaires conduit à tomber dans les rets du démon. Quelque soit la tendresse du Seigneur pour les individus vivant dans l’espace et le temps, les humains ne peuvent échapper à leur nature. L’homme peut apprendre à progresser mais pas à transgresser. Dieu l’appelle seulement à être debout et grand dans la finitude. Par contre, quand la mort humaine survient, que l’espace et le temps disparaissent pour chaque personne, alors surgit la Résurrection : Bonne nouvelle de la foi.
1er mars 2020
La tentation et la foi la plus juste vivent en même temps dans la conscience et le cœur de chacun et de chacune. C’est peut-être une chance et c’est certainement la preuve que l’on est un être humain voué aux vicissitudes de la nature. La tentation aux multiples aspects taquine la foi la plus profonde et, en fait, un combat fréquent, si ce n’est quotidien. Bien connaître ses propres failles évite de trop s’exposer, mais pour les vaincre quand elles sont à pied d’œuvre et les dépasser sans trop de difficultés, la prière habituelle et le recours à la Paternité de Dieu sont indispensables.
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Matthieu 4, 12-23