10 janvier 2013
Jésus retourne à Nazareth. Comme d’habitude, il va à la Synagogue. Il fait la lecture et commente le texte d’Isaïe. Au milieu des membres de sa famille et des villageois qui le connaissent, il assume ce qu’il est. Il explique qu’en lui, se réalise la conjonction entre l’onction de l’Esprit et l’accomplissement de sa mission : porter la Bonne Nouvelle de la liberté, de la lumière, du temps de la conversion aux bienfaits du Seigneur. Ainsi les baptisés au milieu de ceux et de celles qui les connaissent et les ont vu grandir.
Brevissimo 2014.01.09 Lc 04, 14-22
Débarrassé du démon qui le tentait dans le désert pour le détourner de sa mission, Jésus revint en Galilée à Nazareth, la petite bourgade sans prétention. ‘La puissance de l’Esprit’ remplace les assauts du ‘diviseur’ et le conduit au sein de la modestie pour déclarer à ses familiers que, consacré par l’onction, le Seigneur l’envoie porter la Bonne Nouvelle et le Réconfort de la liberté à tous ceux et celles qui en sont privés d’une manière ou d’une autre. Les habitants s’interrogent. Eh ! Oui, il est de chez nous, il est aussi le Fils de Dieu. ‘Le message de grâce sort de sa bouche’. Les baptisés sont aujourd’hui corps du Ressuscité.
Brevissimo 2016.01.07 Lc 04, 14-22
Jésus a l’habitude d’aller à la Synagogue le jour du sabbat. Mais lorsqu’il prend la Parole, il ne rabâche pas, elle est toujours nouvelle pour les auditeurs, car ce qu’il dit entre dans la tradition prophétique : souffle de l’Esprit. Il se présente comme l’Aujourd’hui de Dieu et il n’a pas peur d’étonner. Nul ne peut l’enfermer dans l’étroitesse de la tradition villageoise. Il a pourtant bien ses racines à Nazareth, mais il ouvre le monde à l’infini de Dieu. Ainsi le baptisé est bien d’une culture précise, mais il propose un Chemin toujours nouveau et adapté.
Brevissimo 2020.01.09 Lc 04, 14-22
Jésus enseignait dans les synagogues. Sa Parole sur les textes anciens séduisait l’auditoire. Il ouvrait l’avenir en commentant les Écritures. Un jour il alla prêcher à Nazareth. On lui présenta un passage d’Isaïe. Jésus le lut puis, il s’assit pour le commenter, selon la coutume qui signifiait l’autorité. Il dit : « Les temps sont accomplis. Je suis Celui sur qui « repose l’Esprit ». Stupéfaction d’une partie de l’assemblée : « Il se prend pour qui ? On connaît bien ses parents ». Il ne peut être le Messie. Beaucoup voulurent le tuer. Mais lui, passant au milieu d’eux, allait son chemin… il est le CHEMIN qui traverse le temps.
Brevissimo 2021.01.07 Lc 04, 14-22
Nombre d’entre nous a de la difficulté à reconnaître dans « ses proches », des valeurs, des qualités, une grandeur, personnelles voire exceptionnelles. On se méfie souvent de l’immensité d’autrui et on néglige de l’aider à mettre en œuvre le trésor qu’il porte en lui-même. Quand Jésus revint à Nazareth, peu reconnurent sa notoriété et son autorité spirituelle. « Il n’est que le fils de Joseph ! » Ce passage de l’évangile de Luc devrait concourir au discernement des parents, des éducateurs, des amis, des voisins. Chacun doit, en effet, s’interroger sur la manière dont il a favorisé le DON que le proche porte en lui-même.
Article précédent
Luc 4, 16-21
Article suivant
Luc 4, 14-21