Luc 2, 1-20

Bethléem

  1. Des savants m’ont dit d’un air suffisant qu’il y avait peu de chances pour que Jésus soit né à Bethléem.
  2. Cela m’a laissé indifférent ; j’ai relu ce texte évangélique.  Merveille, je l’ai encore trouvé plus beau que d’habitude et son message a  pris un éclat  joyeux qui m’invite à la foi.
  3. Jésus, le Fils De Dieu, l’enfant de Marie et de Joseph, bébé comme tous les bébés, suit, dès sa naissance, la loi de son pays. Recensement oblige.
  4. Il descend d’un roi choisi derrière un troupeau par un prophète, il compose, il chante et il danse. Il abuse du pouvoir pour satisfaire ses passions… c’est un pécheur, il demande pardon, fait pénitence, il aime le peuple, il ouvre un chemin à ses descendants.
  5. Sa maman prévoyante l’emmaillote et le couche. Elle avait prévu.
  6. Il est entré dans le monde des humains, il a pris corps dans le temps à une date précise de l’histoire politique. Il entre dans le temps pour le gérer et l’offrir.
  7. Il est né en voyage. Pendant des grands moments de sa vie, il sera pèlerin.
  8. Sa venue au monde ne se fait pas dans le brouhaha de l’auberge, mais à l’écart, à la manière des gens simples.
  9. Il est né la nuit, sans éclat apparent. Descendant de roi sans trompettes.
  10. Les premiers avertis sont ceux qui veillent la nuit… pourtant les bergers sont des « gens de peu »,  ils ne sont pas habitués à être visités par des messagers prestigieux.
  11. Les bergers se « concertent » et « ensemble » ils se déplacent. Ils prennent de la distance par rapport à leur travail de berger. Ils ne le quittent pas, ils sont pasteurs-veilleurs de nuit. Ils aiment leur métier, la nuit aussi il faut prendre soin et faire œuvres utiles et bonnes.
  12.  A partir de signes « ordinaires »  ils vont voir des « choses extraordinaires », ils ne sont ni blasés, ni gavés. Ils font confiance. Ils remarquent une mangeoire… peut-être que ce petit est une nourriture…. ?
  13.  Ce que leurs yeux ont vu, ce que leurs oreilles ont  entendu, ce que leur cœur a compris, ils ne peuvent le garder pour eux seuls. Ils racontent. Ils parlent de ce qu’ils ont assimilés de cette étrange nuit.
  14.  Ils parlent sans doute la langue du pays… mais leur témoignage est si grand et leur condition humaine si simple que beaucoup ne leur prêtent pas attention.