31 janvier 2017
Il n’y a d’obéissance que, si librement, on a décidé d’obéir et que, si l’on n’en a compris, voire intégré le sens, le profit intérieur, le plus et le mieux être pour soi ou la société. « Va d’abord te réconcilier avec ton frère » est une démarche volontaire concrète qui prime toute offrande à Dieu. Pour un humain, l’obéissance s’inscrit toujours dans le temps et dans l’espace. Pour un adulte, l’obéissance est un déplacement choisi imposé à soi-même par soi même, parce qu’on l’a voulu et que cela a semblé juste, prioritaire et bon. Obéir à « Eh bien moi ,je vous dis », c’est reconnaître l’autorité d’un autre qui élève, augmente, et non asservit. Il n’a d’autorité sur moi que parce que je l’aime, lui fait confiance, et que j’ai découvert que gratuitement ‘désintéressé’ dans sa bonté, il ne désirait que ma propre promotion et celle d’autrui
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